vendredi, 11 septembre 2009
Carnet de voyage au Bénin -8-
Mercredi 21 janvier : retour à Parakou, première partie.
Nous quittons l’hôtel Pendjari et retraversons le parc. Arrêt à la mare Bali pour apercevoir les hippopotames flemmarder dans l'eau.
A la sortie du parc, nous nous arrêtons dans le petit village où les habitants récoltent le coton. Le coton représente la source essentielle de leurs revenus, c'est-à-dire environ 19000 francs CFA annuellement et par famille (et non par personne !), ce qui représente environ 20€. A cela vous rajoutez un peu de culture de manioc et d’igname et vous avez fait le tour des revenus des villageois. Juste de quoi survivre… Et si par malheur les conditions climatiques se dégradent, c’est la famine assurée et il ne reste alors comme issue que le départ vers les grandes villes pour grossir le flot des miséreux.
Un peu plus loin, nous allons voir les chutes d’eau de Tanougou. La présence de cette cascade a développé tout autour une végétation luxuriante qui rompt avec la savane herbeuse rencontrée précédemment.
Évoluons, évoluons et grimpons !
Tu m’excuseras Joseph, mais je préfère rester en bas à vous attendre et à regarder les jeunes qui s’élancent dans les eaux glacées pour la photo.
L’endroit est assez touristique et des petites échoppes proposent une foule de souvenirs. Il y a également un restaurant bien sympa à la terrasse de laquelle je me serais bien volontiers attardée pour déguster un jus de fruits. Mais nous avons une journée chargée et nous reprenons bientôt la voiture en direction de l’hôtel Baobab où nous allons retrouver nos deux minibus et leurs chauffeurs qui nous attendent.
Intermède : sur la route une voiture vient de tomber en panne.
Une poussette et ça repart pour un tour !
Nous reprenons la même route qu’à l’aller et nous nous arrêtons à Natitingou pour déjeuner.
Joseph nous a réservé une surprise : au menu, un plat typiquement béninois, à savoir l’amiwo, accompagné de wagassi (fromage à crôute rouge servi frit), le tout agrémenté d’une sauce à base de tomates, d’oignons et de piment. Voici la photo, l’assiette est incomplète car j’avais déjà commencé à manger !
Allez, c’est reparti …
A suivre
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jeudi, 20 août 2009
Carnet de voyage au Bénin -7-
Mardi 20 janvier : parc de la Pendjari
Réveil exceptionnel à 5h30. Il faut en effet pénétrer dans le parc assez tôt pour avoir la chance d’observer les animaux aux différents points d’eau. Trois 4x4 sont mis à notre disposition pour la visite et nous sommes accompagnés par trois guides locaux.
Nous pénétrons dans la réserve à Batia. Après une dizaine de kilomètres de piste traversant la zone de chasse – la chasse est en effet autorisée dans le parc à des dates très précises- nous arrivons bientôt à la mare Bari : premier contact avec la faune sauvage ! Les crocodiles se reposent sur les berges, une antilope vient se désaltérer et un héron cendré est à la recherche de poissons.
Nous déambulons ainsi sur les pistes à la découverte des animaux. La chasse aux photos est ouverte : je dois dire que je démissionne assez vite. Tout d’abord, prendre des photos depuis l’intérieur du 4x4 est mal aisé, et le temps que je règle mon objectif, soit l’animal s’est enfui, soit je loupe la photo car quelqu’un se met devant au moment où je clique !
Remarquez, je m’en doutais bien un peu. J’ai beau avoir un objectif relativement puissant, les animaux sont trop éloignés pour espérer de gros plans. Aussi ma déception est toute relative. Le spectacle reste grandiose.
Au nord du parc, nous longeons un temps la rivière Pendjari qui sert de frontière avec le Burkina Faso. C’est là que nous, ou plutôt devrais-je dire les autres ont aperçu un éléphant, parce que j’avais beau regarder dans la direction indiquée, je n’ai rien vu. Alors j’ai pris au pif une photo… que voici ! Effectivement on distingue vaguement un éléphant.
Pour le déjeuner, nous nous rendons à l’hôtel de la Pendjari, situé au cœur de la réserve. C’est un endroit magnifique et nous allons y passer la nuit. Voici ma chambre :
Nous reprenons le safari à 15h30 jusqu’au coucher du soleil.
Il fait très chaud, nous bouffons beaucoup de poussière et je finis par me lasser très vite. Par chance, juste avant de rentrer à l’hôtel, nous tombons sur …
Magnifique, n’est-ce pas ?
Bon, il est temps d’aller prendre une bonne douche maintenant !
A suivre…
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dimanche, 16 août 2009
Carnet de voyage au Bénin -6-
Lundi 19 janvier : de Parakou à Tanguiéta, suite et fin.
Après cette pause très agréable, nous reprenons la route.
Nous voici maintenant dans la ville de Natitingou, le fief de notre guide. Il nous arrête devant une poste pour acheter des timbres. Je profite de l’occasion pour poster la plupart des lettres que Thierry m’a confiées. Il a en effet dessiné un timbre sur le Bénin et je suis chargée d’envoyer une dizaine de lettres.
Après la corvée de la poste, c’est l’arrêt achat de souvenirs dans une boutique artisanale située un peu plus loin sur une large avenue. Je résiste encore à toute tentation !
Nous atteignons enfin Tanguiéta en fin de soirée. Auberge agréable dans une forêt. Chaque chambre est située dans une case qui rappelle celles visitées le matin même, avec le confort en plus. Voici la mienne :
Nous dînons dehors, à la lumière de bougies et nous avons droit à un spectacle de danse locale effectuée par des jeunes. J’ai totalement loupé la vidéo ! Sans doute est-ce dû au fait que j’ai bu deux cocktails… Il me faudra un certain temps pour récupérer tous mes esprits.
Au menu du soir : un EXCELLENT COUSCOUS dans lequel j’ai mis un peu trop de piment ce qui m’a achevée pour le reste de la soirée !
Demain, c'est du sérieux : nous pénétrons dans le parc de la Pendjari !
A suivre…
Voici le diaporama de cette journée :
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mercredi, 05 août 2009
Carnet de voyage au Bénin -5-
Lundi 19 janvier : de Parakou à Tanguiéta, première partie.
Nous quittons l’auberge de Parakou vers 8h du matin. Adrien et Francis ont installé les bagages sur les minibus. Vous remarquerez qu’à chaque fois, ils prennent soin de bien les bâcher afin d’éviter la poussière !
Nous filons aujourd’hui en direction du nord-ouest vers le parc de la Pendjari.
Première halte sur la route, tout près de la forêt d’Ouêmé.
Deuxième pause dans la ville de Djougou, le temps de quelques photos :
Un peu plus loin, nous nous arrêtons dans une école primaire. Les classes sont surchargées et les moyens bien faibles. Pour parer au manque d’enseignants, ce sont les militaires qui font la classe parfois.
A Kopargo nous quittons la route principale et nous nous dirigeons vers le village de Taneka Koko (qui signifie sous la pierre). Ce village est situé au flanc d’une colline dans une végétation luxuriante.
Là, un guide local nous prend en charge et nous donne de plus amples explications sur la construction des cases. Enfin, nous nous rendons vers l’arbre à palâbres pour rencontrer…
Devinez quoi ? Devinez qui ? Mais oui, bien sûr, c’est lui !
VOICI DONC LE FAMEUX FÉTICHEUR, l’homme au cache-sexe en peau de babouin.
Ah, non, je me suis trompée, lui c’est le chef du village. Flûte, où ai-je donc mis cette fameuse photo. L’aurais-je effacée par erreur ?
Ouf, la voici :
Vous allez encore dire que je suis mauvaise langue, mais, à y regarder de plus près, il semblerait que son cache-sexe laisse apparaître quelques débordements peu orthodoxes. Enfin, ce que j'en dis, n'est-ce pas... Bah, mesdames, alors, quelle est cette façon de vous rapprocher ainsi de votre écran ?
Le rôle du féticheur est primordial dans le village. Il règle bon nombre de conflits entre les villageois, peut guérir les maladies. Il est très écouté et respecté. Ce n’est pas un sorcier, il ne jette pas de mauvais sorts comme on aurait pu le croire au préalable. C’est plutôt une sorte de médiateur-guérisseur, l’ange gardien des villageois.
On devient féticheur de père en fils. Enfin, sachez qu’il est toujours vêtu ainsi.
Après cette visite intéressante, nous reprenons les bus et nous arrêtons un peu plus loin pour pique-niquer sous les manguiers.
A suivre ...
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jeudi, 30 juillet 2009
Carnet de voyage au Bénin -4-
Dimanche 18 janvier : de Dassa-Zoumé à Parakou
Lever à 7h en même temps que le soleil.
Dassa est une ville entourée de pitons rocheux. On dit qu’il y en a 41, mais en fait ils sont beaucoup plus nombreux et assez inhabituels dans cette région plate. Avant de reprendre le train nous partons donc à l’escalade d’une de ces collines, lieu de culte vaudou où des sacrifices rituels sont toujours effectués lors du décès d’une personne.
Evoluons, évoluons ! s’exclame Joseph.
On fait ce qu’on peut mon pauvre ami, aurais-je tendance à lui répondre en gravissant à grand-peine les rochers qui traversent le village à flanc de colline et où les enfants et les adultes se déplacent avec la grâce et l’agilité des cabris.
Tout en haut, on a une jolie vue sur la ville. Une petite maison sert de temple et l’accès y est interdit. On peut cependant photographier depuis la porte extérieure les nombreux fétiches qui remplissent l’unique pièce.
Après ce petit moment sportif on retourne au train et le voyage se poursuit tranquillement plus au nord, jusqu’à la ville de Parakou.
Au menu du midi :
Lapin, pommes de terre et mangues. Hum, ces mangues, un vrai délice ! (le lapin aussi d’ailleurs).
Il est environ 17h lorsque le train arrive à son terminus. Tout le monde descend ! La ligne ferroviaire ne va pas plus loin. Voici Joseph, notre guide.
Nous sommes logés à l’auberge de Parakou qui ne dispose que de 7 chambres. J’obtiens la chambre 1, la seule qui soit au rez-de-chaussée. Un couple sera logé dans l’hôtel voisin. C’est le fameux hôtel où le petit futé indique que l’état de l’établissement est vétuste et où l’on trouve différents insectes dans les chambres. Avec ma lampe je fais un tour détaillé de tous les coins et recoins, sous le lit. Ouf, il n’y a rien ! Et l’endroit n’a vraiment rien de vétuste. Le seul inconvénient pourrait être le bruit dû à la rue. Personnellement cela ne m’a pas gênée. Ce n’est pas le cas de tout le monde.
Après la douche, je décide d’aller dans un cybercafé. Devant l’hôtel je hèle un « zem », ces motocyclistes-taxis qui se déplacent très aisément pour un prix très modique. Ils sont facilement reconnaissables car ils portent une chemise jaune avec un numéro d’identification. Il faut un certain temps pour trouver un endroit ouvert car nous sommes dimanche et beaucoup de magasins sont fermés, repos dominical oblige.
Mon zem s’appelle Hassan et comme il est sympa, je lui propose de venir me rechercher une heure plus tard pour me raccompagner à l’hôtel.
Il est 19h lorsque je rejoins l’hôtel. C’est à ce moment-là que l’on apprend l’accident ! Un des touristes du groupe est tombé dans un trou. Et devinez qui c’est ? Oui, Jean-Claude.
En se rendant à l’hôtel voisin, il n’a pas vu que tout le long de la rue il y a une énorme tranchée servant à recevoir les eaux au moment de la saison des pluies. I Voici la fameuse tranchée photographiée de jour. Il faut dire que l’éclairage des rues est minimal, parfois même inexistant. Il s’est fait mal : le bras est bien écorché et il a probablement une côte fêlée. Par chance il y a deux infirmières dans notre groupe et il est aussitôt pris en charge. Il aurait pu effectivement se faire très mal. Rassurez-vous : le reste du voyage s’effectuera sans autre incident pour notre ami Jean-Claude.
Nous passons peu après à table. Au menu du soir :
Beignets d’aubergine, sauté de porc avec petits pois et riz, salade de fruits frais.
Je commence à ressentir les courbatures de la grimpette du matin !
A suivre…
Enfin, pour clore cette journée, voici le deuxième diaporama qui regroupe les photos prises entre Dassa-Zoumé et Parakou.
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