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dimanche, 31 octobre 2010

Istanbul -5-

Mercredi 23 septembre, suite et fin.

podcast

 Alors, où en étions-nous déjà ? Ah oui, nous venions de déjeuner sur la rive asiatique dans un restaurant panoramique.

 Bon, il est temps de reprendre le bus. Direction le palais de Dolmabahçe, qui signifie le jardin rempli car le terrain pour la construction de ce palais fut conquis sur la mer. Débutés en 1842, les travaux prirent fin en 1856. Ce somptueux palais fut la demeure de six des trente-six sultans que compta  l’Empire ottoman. Sa façade, longue de 248m, est en marbre blanc. Le jardin qui entoure le palais est clos par une grille monumentale de 641m de long.

 

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Seules les photos extérieures sont autorisées, donc VOUS NE VERREZ RIEN. Et si vous saviez… Essayez d’imaginer : 280 pièces, 43 salons, 6 hammams dont le plus beau, à mon goût, est en albâtre et semble posé sur le Bosphore. Que dire encore ? De l’or, de l’argent à profusion, des parquets en lames d’ébène, d’acajou ou de bois de rose, des cristaux taillés en diamants pour iriser la lumière, des lustres en cristal de Baccarat et même un escalier en cristal ! La visite se termine par le salon des audiences qui fait seulement 2000m2 de superficie… Une broutille.

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Et puis il y a le harem construit en 1855 et qui compte pas moins de 50 pièces, avec tous ses salons de réception, ses salles de bain, ses boudoirs. Une centaine de jeunes femmes y vivaient sous l’œil vigilant de la sultane mère. Une belle cage, dorée certes, mais une cage tout de même !

Quand Atatürk prit le pouvoir, il s’installa dans une aile du palais. C’est là qu’il mourut le 10 novembre à 9h05 précises. Les 156 pendules du palais sont d’ailleurs toutes arrêtées à cette heure et, tous les ans, les sirènes du pays résonnent en même temps, de 9h05 à 9h06, en signe de commémoration. Le mausolée d’Atatürk est à Ankara. Je l’ai visité en 2002.

Il fait très chaud dans ce palais et il y a foule. Aussi la visite devient vite assez fastidieuse.

 

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L’air frais du Bosphore fait un bien terrible à la sortie. Je m’attarde devant le palais en papotant avec le Pakistanais (en allemand) et le Roumain et sa femme. On n’a pas remarqué que le guide était déjà parti. On fait donc le tour du palais. Derrière se trouve une autre entrée pour la visite du harem. Le Pakistanais s’engouffre alors dans le harem. Je pense pour ma part que le guide s’est dirigé vers la sortie étant donné que nous avons déjà vu une grande partie du harem. Cependant je m’incline devant la majorité et je suis le mouvement. Seulement voilà, comme nous étions sans guide, les gardes (il y en a dans chacune des pièces) ne voulaient pas nous laisser passer. Il fallait que l’on se remette dans un groupe accompagné d’un guide. On n’était donc pas sorti de l’auberge ! Au pas de charge on avançait de groupe en groupe pour pouvoir accéder à la sortie plus rapidement. Nous avons fini par retrouver notre guide qui nous attendait -comme je l’avais présagé- à la sortie du palais depuis un bon bout de temps avec les autres.

Pour clore cette journée, nous avons droit à la visite d’un magasin de vêtements de cuir. Ça, on ne peut guère y échapper ! Trois ou quatre mannequins défilent sur une musique branchée en nous présentant la dernière collection tendance pendant que nous sirotons un thé.

En 2002, j’avais eu droit à la même séance en Cappadoce et, naïve, je m’étais fait avoir. Enfin, non, je ne peux pas dire ça, disons plutôt que j’avais craqué pour une veste longue noire avec capuche intérieur rouge. Un très bel article d’ailleurs. Je l’ai mis deux fois…

Après le défilé, tout le monde ou presque s’engouffre dans le magasin. C’est alors le moment fatidique. Qui va se laisser tenter ? Pour ma part je ressors prendre l’air et fumer une cigarette. L’attente risque d’être longue… Mais non, personne n’a craqué et on repart trente minutes plus tard alors qu’un nouveau car arrive, déversant son flot de Coréens affublés de chapeaux de soleil qui pénètrent à leur tour dans le magasin.

Les mannequins, en piste !

Voilà, la journée s’achève. Mon hôtel est tout près, je suis donc la première à descendre du bus.

Bye tout le monde !

Une fois arrivée à l’hôtel, je me suis allongée et naturellement je me suis aussitôt endormie !

Au réveil, je constate qu’il est 19h. J’ai repris assez de force pour ressortir dîner. Et sur l’avenue je dégote un restaurant avec une terrasse agréable. L’endroit me plait, la cuisine est bonne et ça n’est pas cher. Ce sera mon port d’attache tous les soirs durant mon séjour à Istanbul.

 

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C’est là que j’ai aperçu la petite mendiante qui venait quémander du pain. Chaque soir, j’aurai l’occasion de voir d’autres pauvres lorgner sur les tables de l’autre côté de la rue. Quelquefois ils se hasardent à s’approcher mais, dès qu’ils les aperçoivent, les serveurs les chassent à coups de pompes –ou presque-. La misère affichée n’est jamais bonne pour le commerce.

À suivre…

03:05 Publié dans Turquie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, turquie, istanbul | |  Facebook

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