lundi, 02 août 2010
Carnet de voyage au Bénin -15-
Lundi 26 janvier : le cimetière marin de Grand Popo.
Comme je vous ai dit hier, les quatre jours qui suivent vont être consacrés au farniente. Ce matin, je me réveille tôt comme à l’habitude. Je retrouve mes amis pour le petit déjeuner et nous partons ensuite faire une balade à pied sur la longue route qui longe la mer.
Cette route est parallèle à la route principale et la rejoint à environ trois kilomètres plus à l’ouest. Tout le long, nous trouvons des maisons, une école primaire, quelques échoppes, deux ou trois « maquis », ces petits restaurants locaux. Puis vient le cimetière, un bel endroit ombragé donnant directement sur la plage. C’est en regardant les dates de décès qu’on s’aperçoit que les gens meurent relativement jeunes ici… Très peu atteignent les 60 ans ! Effectivement on voit peu de personnes âgées. Mais à la différence de chez nous (j’entends par ce chez nous nos civilisations dites évoluées les vieux sont respectés, protégés, entourés de leur famille. Des notions que nous avons oubliées depuis déjà un certain temps.
On retrouve le même égard dû aux anciens dans les pays asiatiques ainsi que dans les pays du Maghreb.
Mais revenons à nos moutons : un joli petit cimetière, ouvert sur la mer, lieu de refuge des chiens du coin, avec des tombes colorées.
J’ai trié les photos d’enfants prises durant mon voyage. Voici le donc le diaporama :
ENFANTS DU MONDE 3
envoyé par cheztinou. - Découvrez de nouvelles destinations en vidéo.
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mercredi, 25 novembre 2009
Carnet de voyage au Bénin -11-
Vendredi 23 janvier : d’Abomey à Grand Popo.
Après une nuit agréable dans ce lieu si paisible, nous partons visiter les demeures royales des anciens rois d’Abomey. Au passage, nous nous arrêtons prendre la photo de la statue de Gbéhanzin qui trône fièrement à l’entrée de la ville.
Il a fière allure, ce fougueux guerrier qui tint tête à l’armée française au moment de la prise du territoire danxomé. La lutte entre les deux armées fut féroce. Gbéhanzin dut se résoudre cependant à déposer les armes. Il fut alors déporté à la Martinique, puis en Algérie où il mourut sans jamais revoir son pays.
Une manifestation avait lieu au moment de notre pause-photos : les enseignants du Bénin réclamaient d’être payés, ce qui apparemment, n’avait pas été fait depuis quelques mois !
Nous voici maintenant devant l’entrée des palais royaux, ou, plutôt devrais-je dire, devant l’entrée des deux seuls palais subsistants, le reste ayant été pillé, anéanti au cours des ans.
Durant près de 300 ans, douze rois se sont succèdés sur le trône du royaume d’Abomey. Chaque nouveau roi se devait de faire construire son palais. L’ensemble constituait donc une cité impériale s’étendant sur plus de 40 hectares. Hélas, aujourd’hui il ne reste plus que deux palais, celui du roi Ghézo (1818-1858) et celui du roi Glélé (1858-1889), le père de Gbéhanzin.
L’Unesco a donc inscrit ce site au Patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1985. D’importants travaux ont été mis en œuvre pour restaurer les vestiges, en particulier de magnifiques enfilades de bas-reliefs représentant les différents emblèmes des rois.
Malheureusement, LES PHOTOS SONT INTERDITES et on peut regretter qu’aucun livre ne soit proposé à la sortie pour garder une trace écrite de cette intéressante visite. Seul, un petit catalogue retrace le travail effectué par l’Unesco
Un musée est ouvert à l’intérieur des différentes salles de ces palais où on peut admirer des objets ayant appartenu aux rois et à leurs conseillers. Un peu plus loin, je tombe en arrêt devant une superbe sculpture et là, le guide m’apprend que c’est une copie, l’originale étant à Paris, au musée du quai Branly ! DECIDEMENT, ON CONTINUE DE TOUT PILLER EN AFRIQUE ! Je trouve ça particulièrement choquant.
Parmi les différents objets, le trône du roi posé sur quatre crânes humains rappelle qu’on n’est pas chez des rigolos ! D’ailleurs rappelez-vous les Amazones, ces fières guerrières, qui –dit-on- se coupaient les seins pour mieux tirer à l’arc !
Quand un roi mourait, il était coutume que ses femmes (un des rois en eut 42), se fassent enterrer vivantes avec lui ! Ah, l’amour, quand tu nous tiens …Une visite TRES intéressante donc.
Nous quittons Abomey et filons bon train vers Grand Popo. Ah, Grand Popo, sa plage, ses cocotiers, sa mer… Le temps de poser mes affaires dans la chambre ...
Allez, je vous laisse, je vais piquer une tête dans l’eau.
À suivre…
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jeudi, 30 juillet 2009
Carnet de voyage au Bénin -4-
Dimanche 18 janvier : de Dassa-Zoumé à Parakou
Lever à 7h en même temps que le soleil.
Dassa est une ville entourée de pitons rocheux. On dit qu’il y en a 41, mais en fait ils sont beaucoup plus nombreux et assez inhabituels dans cette région plate. Avant de reprendre le train nous partons donc à l’escalade d’une de ces collines, lieu de culte vaudou où des sacrifices rituels sont toujours effectués lors du décès d’une personne.
Evoluons, évoluons ! s’exclame Joseph.
On fait ce qu’on peut mon pauvre ami, aurais-je tendance à lui répondre en gravissant à grand-peine les rochers qui traversent le village à flanc de colline et où les enfants et les adultes se déplacent avec la grâce et l’agilité des cabris.
Tout en haut, on a une jolie vue sur la ville. Une petite maison sert de temple et l’accès y est interdit. On peut cependant photographier depuis la porte extérieure les nombreux fétiches qui remplissent l’unique pièce.
Après ce petit moment sportif on retourne au train et le voyage se poursuit tranquillement plus au nord, jusqu’à la ville de Parakou.
Au menu du midi :
Lapin, pommes de terre et mangues. Hum, ces mangues, un vrai délice ! (le lapin aussi d’ailleurs).
Il est environ 17h lorsque le train arrive à son terminus. Tout le monde descend ! La ligne ferroviaire ne va pas plus loin. Voici Joseph, notre guide.
Nous sommes logés à l’auberge de Parakou qui ne dispose que de 7 chambres. J’obtiens la chambre 1, la seule qui soit au rez-de-chaussée. Un couple sera logé dans l’hôtel voisin. C’est le fameux hôtel où le petit futé indique que l’état de l’établissement est vétuste et où l’on trouve différents insectes dans les chambres. Avec ma lampe je fais un tour détaillé de tous les coins et recoins, sous le lit. Ouf, il n’y a rien ! Et l’endroit n’a vraiment rien de vétuste. Le seul inconvénient pourrait être le bruit dû à la rue. Personnellement cela ne m’a pas gênée. Ce n’est pas le cas de tout le monde.
Après la douche, je décide d’aller dans un cybercafé. Devant l’hôtel je hèle un « zem », ces motocyclistes-taxis qui se déplacent très aisément pour un prix très modique. Ils sont facilement reconnaissables car ils portent une chemise jaune avec un numéro d’identification. Il faut un certain temps pour trouver un endroit ouvert car nous sommes dimanche et beaucoup de magasins sont fermés, repos dominical oblige.
Mon zem s’appelle Hassan et comme il est sympa, je lui propose de venir me rechercher une heure plus tard pour me raccompagner à l’hôtel.
Il est 19h lorsque je rejoins l’hôtel. C’est à ce moment-là que l’on apprend l’accident ! Un des touristes du groupe est tombé dans un trou. Et devinez qui c’est ? Oui, Jean-Claude.
En se rendant à l’hôtel voisin, il n’a pas vu que tout le long de la rue il y a une énorme tranchée servant à recevoir les eaux au moment de la saison des pluies. I Voici la fameuse tranchée photographiée de jour. Il faut dire que l’éclairage des rues est minimal, parfois même inexistant. Il s’est fait mal : le bras est bien écorché et il a probablement une côte fêlée. Par chance il y a deux infirmières dans notre groupe et il est aussitôt pris en charge. Il aurait pu effectivement se faire très mal. Rassurez-vous : le reste du voyage s’effectuera sans autre incident pour notre ami Jean-Claude.
Nous passons peu après à table. Au menu du soir :
Beignets d’aubergine, sauté de porc avec petits pois et riz, salade de fruits frais.
Je commence à ressentir les courbatures de la grimpette du matin !
A suivre…
Enfin, pour clore cette journée, voici le deuxième diaporama qui regroupe les photos prises entre Dassa-Zoumé et Parakou.
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