mercredi, 25 août 2010
Carnet de voyage à Marrakech -4-
Mercredi 13 mai 2009 : En route pour Ouarzazate !
Lever à 5h45. Départ en grand car à 7 heures. Pour une fois, je réussis à avoir une place à l’avant ce qui va me permettre de photographier la route.
Notre guide s’appelle Mohamed. Durant tout le trajet il donnera les informations en français et en anglais car il y a avec nous des Lituaniennes et des Néerlandais ne parlant pas français.
La route qui va de Marrakech à Ouarzazate n’est qu’une longue succession de virages à travers le Haut Atlas sur plus de 200km.
Très vite je suis rejointe à l’avant par une Lituanienne qui a l’estomac dans les chaussettes.
Nous franchissons le col du Tizi-n-Tichka qui culmine à près de 2300m d’altitude. En sortant du car pour un arrêt pipi, je me dis qu’une petite laine n’aurait pas été superflue !
Et c’est reparti. Le paysage est vraiment grandiose, les couleurs du sol varient, passant de l’ocre au marron foncé, puis au rouge.
A une trentaine de kilomètres de Ouarzazate, nous bifurquons pour aller contempler le ksar de Aït-Benhaddou, un des plus beaux de tout le sud marocain.
Dans ce village fortifié vivent encore 5 familles. Les autres habitants se sont installés en dehors du ksar. Le site est inscrit depuis 1987 au patrimoine mondial de l’Unesco.
Ah mais, ne serait-ce pas Peter O'Toole que j’aperçois là-bas, au loin, tout de blanc vêtu sur son cheval ? Mais oui… Des scènes du film « Lawrence d’Arabie » furent effectivement tournées dans ce décor enchanteur et d’autres réalisateurs continuent de venir ici pour des tournages.
Bienvenue à OUARZAWOOD ! La ville est en effet le Hollywood africain. Plusieurs studios de cinéma y sont implantés. Le dernier en date est celui financé par Djamel Debbouze. Je pense qu’on doit pouvoir visiter les lieux, mais ce n’est pas prévu dans notre programme, faute de temps.
Parmi les films tournés dans ces studios –la plupart sont américains- citons :
Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich en 1962, Le diamant du Nil avec Michael Douglas en 1985, Gladiateur de Ridley Scott en 2000, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d’Alain Shabat en 2002, Alexandre d’Oliver Stone en 2004…
Le développement cinématographique explique l’essor de ce qui n’était auparavant qu’une petite ville de garnison sans grand intérêt.
Aujourd’hui la ville nouvelle offre une multitude d’hôtels, de restaurants. Enfin, la présence d’un aéroport permet à ceux qui veulent faire un circuit dans le sud marocain d’éviter le trajet routier Marrakech-Ouarzazate.
Pause déjeuner dans un très beau restaurant, puis visite au pas de course de la casbah de Taourirt, l’ancienne demeure du pacha de Marrakech. Personnellement j’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour flâner dans les ruelles …
Et c’est là, au détour d’une rue, que je me suis retrouvée face à :
Comme il me demandait une cigarette, je lui ai dit : c’est du donnant donnant. Par contre je te prends en photo !
Il est figurant dans les films. Belle gueule, non ? Il me fait penser un peu à Chabal, mais avec des traits beaucoup plus fins. J’en suis restée toute chose.
Bref, il a fallu que je cours pour rattraper le groupe. Pfff… ça n’est pas une vie !
On remonte ensuite dans le car et retour sur Marrakech. Cette fois, je me suis installée tout au fond pour une petite sieste !
C’est peu avant l’arrivée à Marrakech que je me suis aperçue que mon portable ne fonctionnait plus. J’avais involontairement bloqué le code d’accès et il me fallait entrer le code PUK ( ?). Depuis je sais ce que c’est, mais sur le coup, ça m’a un peu perturbée. Cela ne m'a pas empêchée de prendre le coucher de soleil sur la palmeraie.
Aussitôt arrivée à l’hôtel j’ai donc téléphoné à ma fille pour lui dire que j’étais injoignable jusqu’à mon retour de façon à ce qu’elle ne se tracasse pas.
Bien, maintenant passons aux choses sérieuses. Vous êtes prêts pour monter dans le car ? Avez-vous pensé à prendre votre petite laine car en haut du col il fait frisquet. D'autre part, je conseille à ceux qui sont malades en car de prendre les places à l'avant. Cela évitera des arrêts fréquents !
Allez, en route !
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dimanche, 22 août 2010
Carnet de voyage à Marrakech -3-
Mardi 12 mai, suite et fin : le palais de la Bahia.
Un petit taxi jaune s’arrête aussitôt :
Vous pouvez me conduire au palais de la Bahia ?
Les rues ne sont pas très larges, cela vous ennuie si je vous laisse un peu avant ?
Pas de problème !
Et le taxi démarre. Me voici à un croisement de deux ruelles. Je demande mon chemin et j’arrive bientôt devant la porte du palais. Tiens, c’est fermé ? J’insiste, je commence à pousser la vieille porte branlante avec mon épaule. Pour un peu j’aurais bien tout démoli quand mon regard est attiré par une affiche collée sur la porte :
Ouverture de 14h45 à 17h45.
Je regarde ma montre, il est 14h30… Ouf, je ne suis pas venue pour rien.
La lourde porte s’entrouvre effectivement à l’heure indiquée et je pénètre dans le jardin d’entrée. Je vais enfin pouvoir visiter à mon rythme, pas comme la dernière fois (en 2004) où tout avait été fait au pas de charge. Je m'attarde un bon moment dans ce petit jardin rempli de fleurs (jacarandas, bougainvillées, daturas etc.)
La Bahia signifie la Belle, c'est à dire la favorite du vizir.
Cette magnifique demeure construite à partir des années 1880 appartenait au vizir Ba Ahmed. Elle s’étend sur environ huit hectares. Toutes les pièces ont été conçues de plain-pied (à l'exception d'une maison) en raison de l’embonpoint du vizir ! Les colonnes sont en marbre d’Italie, les plafonds en cèdre peint avec des puits de lumière. C’est une véritable merveille architecturale.
Je ressors enchantée de cette visite malgré la foule et je m’enfonce dans les ruelles sombres de la Médina.
Finalement j’aboutis sur la place Jemaa-el-Fna et j’en profite pour faire une pause. Il est vrai que je n’ai pas déjeuné.
Je choisis donc une autre terrasse surplombant ce vaste espace et je reste là au moins une heure à déguster de délicieux gâteaux et faire des photos. Comme le soleil décline peu à peu, je décide de rejoindre l’hôtel. Demain je pars pour Ouarzazate.
Hep ! Taxi !
Maintenant, pénétrons à l’intérieur du palais de la Bahia :
À suivre
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dimanche, 15 août 2010
Carnet de voyage à Marrakech -2-
Mardi 12 mai 2009 : la vallée de l'Ourika
Lever à 6 heures et petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, au sixième étage, sous une tente berbère. Le fond de l’air est assez froid.
À 8h30 un bus vient me chercher pour me conduire au lieu de rendez-vous. Nous sommes environ une vingtaine de personnes à faire cette excursion. Nous quittons peu après Marrakech en direction du sud, vers Setti-Fatma.
La vallée de l’Ourika est un endroit privilégié car la température y est de 10 à 15 degrés de moins que dans la ville. Nous pénétrons donc dans les montagnes de l’Atlas. La route est verdoyante et la rivière serpente en bouillonnant dans le contrebas bordé de champs et d'arbres.
Après une première pause pipi (et photo), nous nous arrêtons bientôt dans un village berbère (un douar) pour visiter une habitation traditionnelle faite en pisé.
Nous sommes accueillis par une jeune femme qui nous propose de nous installer sur la terrasse de la maison d’où l’on a une très belle vue. La maison est construite sur une pente. Sous la maison se trouvent l’étable et le poulailler. Dans le petit jardin poussent des légumes et des fleurs. Tout est assez rudimentaire mais plein de beauté. En hiver la température peut descendre fréquemment jusqu’à – 6°.
Après cette visite, nous avons droit à une démonstration de la préparation du thé, puis une dégustation de pain chaud que l’on trempe successivement dans l’huile d’olive (ou d’argan), puis sur du beurre et enfin dans le miel. Un délice, je ne vous dis que ça !
Nous reprenons ensuite le car. Un peu plus loin la route bifurque vers l’Oukaïmeden, station de ski la plus haute d’Afrique, le point culminant atteignant 3270 mètres. Ce qui n’est encore qu’une modeste station hivernale risque dans les années à venir de se transformer en un endroit beaucoup plus luxueux, réservé à une population huppée. Espérons que le paysage des alentours ne sera pas trop détérioré par la construction de la nouvelle route !
Nous nous arrêtons ensuite à Aghbalou,le temps de contempler les nombreux petits restaurants installés au bord de la rivière. Hum, ça sent bien bon et j’aurais bien aimé que l’on puisse déjeuner sur place.
Mais ce n’est pas prévu au programme et c’est avec quelque regret que je remonte dans le car. Retour à Marrakech !
En cours de route, une touriste a été malade. Il a fallu s’arrêter au bord de la route. Elle s’est alors affalée dans l’herbe, puis a piqué sa petite crise : elle ne voulait pas qu’on la regarde, il a donc fallu que le car avance de quelques mètres. Son mari ne semblait absolument pas préoccupé. C’est le guide qui s’est chargé de passer un peu d’eau fraîche sur le visage de la jeune femme. Au bout d’une demi-heure (quand même !), elle est remontée s’asseoir et nous sommes rentrés à Marrakech aux environs de 14 heures.
Une fois à l’hôtel, j’ai préparé mon sac à dos et je suis ressortie me balader dans la Médina.
Hep ! Taxi !
À suivre
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mercredi, 11 août 2010
Carnet de voyage à Marrakech -1-
Lundi 11 mai 2009
Réveil à 4h30. Après le petit déjeuner, je prends la navette qui me conduit à Orly avec un autre client de l’hôtel. L’enregistrement des bagages se fait assez rapidement et l’avion décolle à l’heure prévue, c'est-à-dire à 8 heures.
Rien de spécial à signaler durant le vol. Comme d’habitude j’ai demandé à avoir une place côté couloir. J’ai repéré que sur les Airbus A320, les places de la rangée 12 sont situées près des portes latérales et le gros avantage est de pouvoir allonger les jambes ! Les deux autres places intéressantes sont les numéros A-14 et F-14. On peut toujours espérer avoir ces places en se faisant enregistrer dès l’ouverture du comptoir.
Trois heures plus tard l’avion atterrit à Marrakech. Il n’est que 9h, heure locale ( deux heures de décalage avec la France). Le temps est voilé mais il fait doux. Une fois ma valise récupérée, je retrouve le chauffeur pour le transfert à l’hôtel.
J’arrive au bon moment puisque le représentant de l’agence est justement là pour proposer des excursions à un couple de touristes français, des Lyonnais à la retraite avec qui j’ai d’ailleurs sympathisé par la suite. J’avais déjà préparé mon programme à l’avance. Seule une excursion manquait, celle de la mosquée de Tinmel. Le guide m’a alors expliqué qu’elle avait été enlevée du programme car peu de gens étaient intéressés par cette excursion.
Bon ce n’est pas grave Amin, je vais faire autre chose…Tiens, inscris-moi donc à la visite du patrimoine.
Bien, maintenant je vais pouvoir aller me changer. Ah, petit problème, la chambre est encore occupée jusqu’à demain. On me propose alors une chambre dans l’hôtel situé juste à côté, le Moroccan House. Personnellement cela ne me dérange pas, donc j’accepte bien volontiers dans la mesure où l’on se charge de me tirer cette foutue énorme valise que j’ai dû prendre faute de n’avoir pas trouvé le cadenas pour fermer mon autre valise.
Bienvenue à l’hôtel Moroccan House, maison dans le pur style marocain ! On me sert le thé à la menthe avec un assortiment de gâteaux. Puis je découvre ma chambre… Un peu kitsch mais amusant ! C’est la chambre 59 A dans laquelle je ne resterai pas longtemps du reste car il y a un problème d’électricité et dans la journée je redescendrai au numéro 19 A.
Le temps de me rafraîchir un peu, et me voici dans la rue. Il est 11 heures trente environ. Je prends la direction du jardin Majorelle qui se trouve à un petit quart d’heure à pieds.
Quelques scènes de rue au passage.
Je reste facilement deux heures à déambuler dans les allées de ce magnifique jardin. J’y reviendrai dans une note.
A la fin de la visite je m’installe à la terrasse du café restaurant situé dans le jardin. Qu’est-ce qu’on est bien ! Mais la journée n’est pas terminée et en quittant le jardin je prends un taxi pour aller dans la Médina. A Marrakech, il existe deux sortes de taxis : les petits taxis jaunes qui circulent uniquement dans la ville et les plus grands pour les trajets hors de l'agglomération. Les deux catégories sont de couleur jaune. A chaque fois, il faut se mettre d’accord sur le prix de la course. Les Français ont une très mauvaise réputation, celle d’être radins et vouloir tout pour rien ou presque. Durant mon séjour, il m’est arrivé d’écouter les autres touristes parler de leurs marchandages. C’était à qui payait le moins ! Pour un peu ils auraient même voulu être transportés gratuitement. Ça a le don de m’agacer prodigieusement. Chaque travail mérite salaire. J’ai eu l’occasion de prendre les taxis à de multiples reprises et à chaque fois je proposais la même somme qui me paraissait correcte, soit 20 dirhams, ce qui fait environ 2 euros.
En route donc pour la Médina. J’ai demandé au chauffeur de me conduire dans une herboristerie. J’ai prévu de rapporter des épices et autant faire mes achats tout de suite : cannelle en poudre, curry citronné, extrait de fleur d’oranger et huile d’argan.
Ensuite je déambule dans les ruelles et j’arrive bientôt place Jemaa-el-Fna, le cœur de la Médina, autrefois c’était une gare routière et un immense marché aux puces. Elle est devenue aujourd’hui le lieu incontournable de la Médina, classée par l’UNESCO comme « chef-d’œuvre du patrimoine oral de l’humanité ».
Il est environ 15h30 et déjà les premiers marchands prennent place. Je m’installe alors sur la terrasse du « Café du Glacier » devant un thé à la menthe. Leur thé n’est pas spécialement bon (le verre est rempli de feuilles de menthe à ras bord et on doit rajouter le sucre), mais la vue sur la place est imprenable et il faut se bagarrer pour y trouver une place. De là, je peux photographier diverses scènes avec mon gros objectif : les marchands de jus d’orange, les tatoueuses avec leur seringue de henné et leur petit tabouret, les marchands d’eau, les musiciens, les charmeurs de serpents, les montreurs de singes, bref toute une ambiance qui fait de cette place un lieu unique au monde.
Les premiers marchands de grillades ont fini d’installer leur stand. La fumée commence à envahir la place et une bonne odeur de viande grillée monte dans les airs.
Dans mon dos, je sens la pression des touristes qui cherchent désespérément une place et qui pour un peu me monteraient presque sur la tête. Je reprends un autre thé à la menthe, rien que pour conserver ma place au premier rang et surtout je ne sais pas si j’aurai l’occasion de revenir ici.
Avant de retourner à l’hôtel je fais un tour à pieds sur la place, je photographie les charmeurs de serpents. Il faut savoir que tout se monnaie. Ces hommes vont chercher les serpents dans le désert et c’est leur gagne-pain. Après, c’est à vous de savoir si vous acceptez de payer pour prendre des photos. Ça crée pas mal de tension car beaucoup de touristes refusent de donner une petite pièce. Un dirham représente environ 10 centimes d’euros ! Certains ne se baisseraient même pas pour les ramasser dans la rue et là ils refusent de débourser… Lamentable !
Bref, tout ça pour dire que j’ai payé et je ne regrette pas. Le montreur voulait me mettre le serpent dans le cou et me prendre en photo avec. J’ai eu la pétoche et j’ai refusé. Si je reviens à Marrakech, je pense que j’oserai et puis je mangerai sur la place. Si Juju et Olivier avaient été avec moi, nous aurions sûrement diné dans cet endroit. Mais, toute seule…
Retour en taxi à l’hôtel. Je vais dîner à l’hôtel Caspien puis je réintègre l’hôtel Moroccan House. Me voici donc dans la nouvelle chambre. Seulement cette fois, si l’électricité fonctionne correctement, je ne trouve pas le bouton pour éteindre la lumière au-dessus du lit. Une petite lanterne diffuse une lumière bleuâtre qui donne la désagréable impression d’être dans une chambre mortuaire ! Mais je suis fatiguée, alors tant pis, je me couche avec une serviette de bain sur les yeux. J’ai ouvert la fenêtre en grand et l’air frais des montagnes de l’Atlas envahit peu à peu la chambre. Demain je pars à la découverte de la vallée de l’Ourika.
Retrouvez l'ambiance très particulière de la place Jemaa-el-Fna dans le diaporama qui suit :
À suivre
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lundi, 09 août 2010
Carnet de voyage au Bénin, épilogue
Jeudi 29 janvier : la longue attente et le retour.
C’est le dernier jour en Afrique. La matinée est consacrée au rangement de la valise et du sac de voyage. Si la porte Dogon ne pose pas de difficulté – bien casée au milieu de la valise – il n’en est pas de même pour le tableau, très léger certes, mais bien encombrant. Il va donc falloir que je le l’emballe et le transporte à part.
Dernières photos aussi : les enfants qui s’arrêtent une dernière fois pour saluer le Père Noël !
Après le déjeuner c’est la prise d’une douche et le changement de vêtements. Il faut ressortir les affaires d’hiver. Ma fille m’envoie un texto dans la journée pour m’annoncer qu’il y des manifestations d’une grande ampleur en France et qu’il fait froid !
16h : le minibus vient nous chercher pour nous conduire à Cotonou. La secrétaire de l’agence repart avec nous. Comme nous avons un peu d’avance, nous allons prendre un pot dans le centre de Cotonou. C’est à ce moment là que je commence à me sentir un peu patraque… Mais, bon, je mets ça sur le dos de l’angoisse du voyage.
Vers 19h nous voici à l’aéroport. L’avion est annoncé avec une heure de retard. Nous attendons à l’extérieur de l’aéroport, regardant le défilé des gens qui arrivent. Une marchande d’ananas passe, avec son plateau sur la tête et son tabouret sous le bras. Je lui cours après et j’achète trois ananas… Dernier souvenir !
Enregistrement des bagages. Oups ! Le sac est trop lourd… Sympa la nana, elle ferme les yeux. Merci m’dame !
Me voici bientôt dans l’avion, on n’a pas de place attribuée, je me mets donc côté couloir, pas trop loin des toilettes.
Et flûte nous revoilà de nouveau à Douala, sous la flotte … Je suis de plus en plus mal. Je passe mon temps aux toilettes, entre temps je somnole.
Tripoli, tout le monde descend ! Pour nous, le voyage se poursuit dans un autre avion. Oh il est déjà là, il nous attend, vite, vite…
Dernier trajet. Vous pouvez me garder le tableau s’il vous plait ? Merci !
Midi trente : Roissy. Je suis totalement déshydratée. Je n’ai pas pu manger dans l’avion au risque d’être encore plus malade.
Je quitte mes compagnons de voyage, ils continuent sur Bordeaux par avion.
Le temps de récupérer ma valise, j’ai raté le train qui part de Roissy à 13h42… Le prochain doit être vers 17h. C’est trop long, je me sens très mal. Aussi je décide de prendre un car Air France pour rejoindre la gare Montparnasse. J’ai terriblement froid.
Bouchons à l’entrée dans Paris, je pique du nez dans le car.
Me voici à la gare, vite une bouteille d’eau !... Bon, maintenant un billet de train. Plus qu’une demi-heure à attendre. J’ai pris un train qui entre en gare de Tours car je me sens incapable de descendre à St-Pierre-des-Corps en cinq minutes. À Tours au moins, j’aurai le temps de tout décharger. Problème de place dans le TGV… C’est un TGV à étage et plusieurs personnes ont le même numéro de place.
Une petite heure plus tard, voici la Loire… TOURS. Fin du voyage.
Je prends un taxi et vingt minutes plus tard me voici devant la porte de la maison. Nous sommes le vendredi 30 janvier, il est 16h30. Le retour aura donc duré 24h…
Je tourne la clé, j’entrouvre la porte, deux petites têtes apparaissent alors dans l’embrasure :
Bonjour les chats, me revoici !
FIN.
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