jeudi, 30 juillet 2009
Carnet de voyage au Bénin -4-
Dimanche 18 janvier : de Dassa-Zoumé à Parakou
Lever à 7h en même temps que le soleil.
Dassa est une ville entourée de pitons rocheux. On dit qu’il y en a 41, mais en fait ils sont beaucoup plus nombreux et assez inhabituels dans cette région plate. Avant de reprendre le train nous partons donc à l’escalade d’une de ces collines, lieu de culte vaudou où des sacrifices rituels sont toujours effectués lors du décès d’une personne.
Evoluons, évoluons ! s’exclame Joseph.
On fait ce qu’on peut mon pauvre ami, aurais-je tendance à lui répondre en gravissant à grand-peine les rochers qui traversent le village à flanc de colline et où les enfants et les adultes se déplacent avec la grâce et l’agilité des cabris.
Tout en haut, on a une jolie vue sur la ville. Une petite maison sert de temple et l’accès y est interdit. On peut cependant photographier depuis la porte extérieure les nombreux fétiches qui remplissent l’unique pièce.
Après ce petit moment sportif on retourne au train et le voyage se poursuit tranquillement plus au nord, jusqu’à la ville de Parakou.
Au menu du midi :
Lapin, pommes de terre et mangues. Hum, ces mangues, un vrai délice ! (le lapin aussi d’ailleurs).
Il est environ 17h lorsque le train arrive à son terminus. Tout le monde descend ! La ligne ferroviaire ne va pas plus loin. Voici Joseph, notre guide.
Nous sommes logés à l’auberge de Parakou qui ne dispose que de 7 chambres. J’obtiens la chambre 1, la seule qui soit au rez-de-chaussée. Un couple sera logé dans l’hôtel voisin. C’est le fameux hôtel où le petit futé indique que l’état de l’établissement est vétuste et où l’on trouve différents insectes dans les chambres. Avec ma lampe je fais un tour détaillé de tous les coins et recoins, sous le lit. Ouf, il n’y a rien ! Et l’endroit n’a vraiment rien de vétuste. Le seul inconvénient pourrait être le bruit dû à la rue. Personnellement cela ne m’a pas gênée. Ce n’est pas le cas de tout le monde.
Après la douche, je décide d’aller dans un cybercafé. Devant l’hôtel je hèle un « zem », ces motocyclistes-taxis qui se déplacent très aisément pour un prix très modique. Ils sont facilement reconnaissables car ils portent une chemise jaune avec un numéro d’identification. Il faut un certain temps pour trouver un endroit ouvert car nous sommes dimanche et beaucoup de magasins sont fermés, repos dominical oblige.
Mon zem s’appelle Hassan et comme il est sympa, je lui propose de venir me rechercher une heure plus tard pour me raccompagner à l’hôtel.
Il est 19h lorsque je rejoins l’hôtel. C’est à ce moment-là que l’on apprend l’accident ! Un des touristes du groupe est tombé dans un trou. Et devinez qui c’est ? Oui, Jean-Claude.
En se rendant à l’hôtel voisin, il n’a pas vu que tout le long de la rue il y a une énorme tranchée servant à recevoir les eaux au moment de la saison des pluies. I Voici la fameuse tranchée photographiée de jour. Il faut dire que l’éclairage des rues est minimal, parfois même inexistant. Il s’est fait mal : le bras est bien écorché et il a probablement une côte fêlée. Par chance il y a deux infirmières dans notre groupe et il est aussitôt pris en charge. Il aurait pu effectivement se faire très mal. Rassurez-vous : le reste du voyage s’effectuera sans autre incident pour notre ami Jean-Claude.
Nous passons peu après à table. Au menu du soir :
Beignets d’aubergine, sauté de porc avec petits pois et riz, salade de fruits frais.
Je commence à ressentir les courbatures de la grimpette du matin !
A suivre…
Enfin, pour clore cette journée, voici le deuxième diaporama qui regroupe les photos prises entre Dassa-Zoumé et Parakou.
03:13 Publié dans Bénin | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, afrique, bénin | | Facebook
Commentaires
Oui, probablement il est donc
Écrit par : Nina_Tool | dimanche, 20 septembre 2009
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