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lundi, 09 août 2010

Carnet de voyage au Bénin, épilogue

Jeudi 29 janvier : la longue attente et le retour.

 C’est le dernier jour en Afrique. La matinée est consacrée au rangement de la valise et du sac de voyage. Si la porte Dogon ne pose pas de difficulté – bien casée au milieu de la valise – il n’en est pas de même pour le tableau, très léger certes, mais bien encombrant. Il va donc falloir que je le l’emballe et le transporte à part.

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Dernières photos aussi : les enfants qui s’arrêtent une dernière fois pour saluer le Père Noël !

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Après le déjeuner c’est la prise d’une douche et le changement de vêtements. Il faut ressortir les affaires d’hiver. Ma fille m’envoie un texto dans la journée pour m’annoncer qu’il y des manifestations d’une grande ampleur en France et qu’il fait froid !

16h : le minibus vient nous chercher pour nous conduire à Cotonou. La secrétaire de l’agence repart avec nous. Comme nous avons un peu d’avance, nous allons prendre un pot dans le centre de Cotonou. C’est à ce moment là que je commence à me sentir un peu patraque… Mais, bon, je mets ça sur le dos de l’angoisse du voyage.

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Vers 19h nous voici à l’aéroport. L’avion est annoncé avec une heure de retard. Nous attendons à l’extérieur de l’aéroport, regardant le défilé des gens qui arrivent. Une marchande d’ananas passe, avec son plateau sur la tête et son tabouret sous le bras. Je lui cours après et j’achète trois ananas… Dernier souvenir !

Enregistrement des bagages. Oups ! Le sac est trop lourd… Sympa la nana, elle ferme les yeux. Merci m’dame !

Me voici bientôt dans l’avion, on n’a pas de place attribuée, je me mets donc côté couloir, pas trop loin des toilettes.

Et flûte nous revoilà de nouveau à Douala, sous la flotte … Je suis de plus en plus mal. Je passe mon temps aux toilettes, entre temps je somnole.

Tripoli, tout le monde descend ! Pour nous, le voyage se poursuit dans un autre avion. Oh il est déjà là, il nous attend, vite, vite…

Dernier trajet. Vous pouvez me garder le tableau s’il vous plait ?  Merci !

Midi trente : Roissy. Je suis totalement déshydratée. Je n’ai pas pu manger dans l’avion au risque d’être encore plus malade.

Je quitte mes compagnons de voyage, ils continuent sur Bordeaux par avion.

Le temps de récupérer ma valise, j’ai raté le train qui part de Roissy à 13h42… Le prochain doit être vers 17h. C’est trop long, je me sens très mal. Aussi je décide de prendre un car Air France pour rejoindre la gare Montparnasse. J’ai terriblement froid.

Bouchons à l’entrée dans Paris, je pique du nez dans le car.

Me voici à la gare, vite une bouteille d’eau !... Bon, maintenant un billet de train. Plus qu’une demi-heure à attendre. J’ai pris un train qui entre en gare de Tours car je me sens incapable de descendre à St-Pierre-des-Corps en cinq minutes. À Tours au moins, j’aurai le temps de  tout décharger. Problème de place dans le TGV… C’est un TGV à étage et plusieurs personnes ont le même numéro de place.

Une petite heure plus tard, voici la Loire… TOURS. Fin du voyage.

Je prends un taxi et vingt minutes plus tard me voici devant la porte de la maison. Nous sommes le vendredi 30 janvier, il est 16h30. Le retour aura donc duré 24h…

Je tourne la clé, j’entrouvre la porte, deux petites têtes apparaissent alors dans l’embrasure :

Bonjour les chats, me revoici !

 FIN.

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dimanche, 08 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -17-

Mercredi 28 janvier : escapade au Togo

 Adrien est ponctuel, nous aussi et nous voici donc partis pour Lomé, capitale du Togo. Nous rattrapons la route principale, axe important qui relie Lagos (au Nigéria), Cotonou et Lomé. Le trafic routier est important et nous croisons de nombreux convois de camions.

La route longe plus ou moins près le bord de mer, on aperçoit les cocotiers et, de temps à autre, un petit bout de mer. Les cultures maraîchères sont importantes par ici.

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Le trafic se fait soudain plus dense, des camions attendent le long de la route, nous arrivons à la frontière. Là, nous descendons pour prendre un visa d’entrée. Nous devons remplir un tas de paperasses, puis attendre l’obtention du tampon. Autour de nous c’est un fourmillement ininterrompu : beaucoup de Togolais vont travailler au Bénin et passent la frontière quotidiennement.

Nous avons de la chance, l’attente ne dure guère plus d’un quart d’heure.

Je suis assise à l’avant, à côté d’Adrien, ce qui me permet de photographier le paysage, les panneaux publicitaires.

Et voici bientôt les abords de Lomé, une immense cimenterie dégage une pollution monstre, tout est recouvert de poussière.

Balade sur un marché dans le centre où j’achète quelques bricoles. Il n’y a pas de touristes, aussi nous sommes un peu harcelés par de jeunes vendeurs, mais cela reste bon enfant, aucune agressivité de leur part.

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Lomé possède un très beau front de mer où les gens viennent se reposer, flâner sous les cocotiers. Au loin, on aperçoit les pêcheurs qui tirent leurs barques.

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Le midi, Adrien nous emmène déjeuner dans un maquis. Au menu : poulet braisé. En accompagnement nous prenons de l’aloko ( bananes frites).

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L’après-midi nous faisons une halte au bord de la mer. Tout comme au Bénin, la plage est d’une beauté sauvage. Cependant des constructions sont en cours pour l’implantation d’hôtels. Le tourisme n’en est qu’au stade primaire. Tout reste à faire…

Nous rentrons tranquillement à Grand Popo.

A la soirée, je me rends sur la plage pour faire les dernières photos. Aurai-je enfin la chance d’avoir un superbe coucher de soleil ?

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Demain ce sera la dernière note sur ce voyage africain. Hélas, toutes les bonnes choses ont une fin.

 À suivre      

04:08 Publié dans Bénin | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, bénin, togo | |  Facebook

vendredi, 06 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -16-

Mardi 27 janvier : village de pêcheurs près de l’auberge de Grand Popo.

 

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Petite balade le long de la plage immense et… déserte. Les pêcheurs sont déjà partis en mer. Un métier difficile, il faut passer la barre dangereuse avant d’atteindre la pleine mer. Et puis pour un résultat bien souvent médiocre, juste de quoi nourrir la famille.

On comprendra aisément que dans ces cas-là, ils n’apprécient guère les quelques touristes qui viennent les harceler.

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Le village est calme, les enfants sont à l’école, les femmes dans les maisons.

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Quelques vestiges d’un passé colonial glorieux…

Petite sieste après le déjeuner, puis je remplis quelques cartes postales. À la soirée, Adrien passe à l’auberge. Demain nous avons en effet prévu d’aller nous balader au Togo tout proche, la frontière n’est qu’à 16km.

Nous nous donnons donc rendez-vous pour le lendemain matin à 8h !

 À suivre…

Ah j’oubliais de vous montrer …

Ça !

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Il s’agit d’un hôtel roulant, il vient tout juste de s’installer près de l’auberge, sous les cocotiers. Ses occupants, une trentaine d’Allemands pas très jeunes et assez bedonnants vont arriver demain. Ce bus leur sert d’hôtel pour la nuit. Trois semaines en Afrique, de Tunis à Dakar, en passant par le Niger, le Mali. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je ne me vois pas dormir dans ces caissons !

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lundi, 02 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -15-

Lundi 26 janvier : le cimetière marin de Grand Popo.

 Comme je vous ai dit hier, les quatre jours qui suivent vont être consacrés au farniente. Ce matin, je me réveille tôt comme à l’habitude. Je retrouve mes amis pour le petit déjeuner et nous partons ensuite faire une balade à pied sur la longue route qui longe la mer.

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Cette route est parallèle à la route principale et la rejoint à environ trois kilomètres plus à l’ouest. Tout le long, nous trouvons des maisons, une école primaire, quelques échoppes, deux ou trois « maquis », ces petits restaurants locaux. Puis vient le cimetière, un bel endroit ombragé donnant directement sur la plage. C’est en regardant les dates de décès qu’on s’aperçoit que les gens meurent relativement jeunes ici… Très peu atteignent les 60 ans ! Effectivement on voit peu de personnes âgées. Mais à la différence de chez nous (j’entends par ce chez nous nos civilisations dites évoluées les vieux sont respectés, protégés, entourés de leur famille. Des notions que nous avons oubliées depuis déjà un certain temps.

On retrouve le même égard dû aux anciens dans les pays asiatiques ainsi que dans les pays du Maghreb.

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Mais revenons à nos moutons : un joli petit cimetière, ouvert sur la mer, lieu de refuge des chiens du coin, avec des tombes colorées.

 

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J’ai trié les photos d’enfants prises durant mon voyage. Voici le donc le diaporama :

 


ENFANTS DU MONDE 3
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dimanche, 01 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -14-

Dimanche 25 janvier : Ouidah, Ganvié et l’adieu (fin)

 Après Ouidah, nous remontons dans les minibus en direction de Ganvié.

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Ganvié est une bourgade lacustre située au nord de Cotonou et construite dans le delta du fleuve Ouémé.

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L’origine de Ganvié remonterait au début du XVIIIe siècle. Les populations fuyant les razzias esclavagistes s’étaient réfugiées dans cette zone de marécages. Ainsi plusieurs villages lacustres virent le jour, Ganvié étant le plus important. Cette zone est appelée « la Venise verte de l’Afrique ».  Toute la vie se passe sur l’eau, les maisons sont construites sur pilotis, le toit de la maison étant recouverte de chaume. Malheureusement peu à peu la tôle qui ne demande aucun entretien particulier remplace le chaume. Les habitants de Ganvié sont des pêcheurs avec une technique toute particulière pour l’élevage des poissons, retenus dans des parcs faits de tiges de bambous.

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La petite histoire nous dit que certains endroits furent colmatés afin d’obtenir des zones de terre ferme où les enfants pouvaient apprendre à marcher.

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Si les touristes peuvent se promener à leur gré au milieu des ruelles flottantes, il est toutefois bon de signaler que l’accueil d’une partie de la population reste glacial. La faute à qui ? … A des photographes qui se sont enrichis en vendant leurs clichés un prix fou sur le dos des gens du coin. Alors, touristes, respectez un peu la vie privée des gens, s’il vous plait ! Vous n’êtes pas dans un zoo.

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Ceci étant dit, je continue mon récit : nous nous arrêtons déjeuner à l’auberge Germain, situé en plein cœur de la cité lacustre. Le propriétaire des lieux a ouvert deux chambres pour d’éventuels touristes qui se seraient perdus sur les canaux. L’endroit ne manque pas de charme, une exposition de tableaux réalisés par des artistes locaux orne l’entrée de la salle du restaurant. C’est d’ailleurs là que j’ai acheté mon tableau. 

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Il a de l’ambition, Christophe ! C’est bien, mais… Ganvié reste Ganvié, c'est-à-dire un endroit loin de tout, sûrement infesté de moustiques quand le soleil se couche. Et une fois que vous vous êtes baladés une heure sur les canaux, il n’y a plus rien à faire. Je vois mal des hordes de touristes venant passer une semaine dans cet endroit.   

Pour que le tourisme puisse évoluer, il faudrait déjà que la population en tire un quelconque profit, ce qui n’est pas le cas pour l’instant. Affaire à suivre donc dans les années à venir !

Nous avons très bien mangé. Nous quittons donc Ganvié, sa rue des amoureux, ses pêcheurs, et nous rejoignons la terre ferme.

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Maintenant direction Cotonou, nous sommes dimanche soir et la circulation est intense. Joseph nous emmène au Centre Artisanal, histoire de dépenser les quelques sous qui peuvent encore nous rester. Je suis un peu déçue car j’espérais bien aller à Dankopta, le grand marché de  Cotonou, mais sécurité d’abord. Nous sommes probablement trop nombreux pour déambuler sur le marché. Le centre artisanal présente moins de risque, c’est évident, mais c’est aussi moins couleur locale ! M’enfin…

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Ensuite, nous nous rendons à l’hôtel du port, celui là même où nous avions dormi le soir de notre arrivée. Là, les partants se préparent pour le départ.

Nous allons ensuite dîner dans un restaurant situé un peu plus loin.

Allez, on évolue !...

Oui, Joseph ! Direction l’aéroport. Il y a un monde fou, normal, l’avion d’Air France vient d’arriver. Francis et Adrien déchargent les valises. Bises, au revoir Bernadette, au revoir Janine, Jean Claude fais gaffe à l’avenir, heureuse d’avoir fait votre connaissance, bon retour à tous !

Joseph accompagne le groupe jusqu’au hall des départs. Voilà c’est la fin du voyage … pour eux, car moi je reste ! Et avec moi, le père Noël et sa femme, la charmante petite mère Noël.

Alors, après avoir fait nos adieux à Francis qui retourne chez lui à Porto Novo, nous reprenons la direction de Grand Popo où nous arrivons vers 22h !

Ce fut encore une journée bien remplie. Heureusement à partir de demain c’est farniente assuré.

 

À suivre…

06:49 Publié dans Bénin | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, bénin, ganvié | |  Facebook