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mercredi, 11 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -1-

Lundi 11 mai 2009 


podcast

Réveil à 4h30. Après le petit déjeuner, je prends la navette qui me conduit à Orly avec un autre client de l’hôtel. L’enregistrement des bagages se fait assez rapidement et l’avion décolle à l’heure prévue, c'est-à-dire à 8 heures.

Rien de spécial à signaler durant le vol. Comme d’habitude j’ai demandé à avoir une place côté couloir. J’ai repéré que sur les Airbus A320, les places de la rangée 12 sont situées près des portes latérales et le gros avantage est de pouvoir allonger les jambes ! Les deux autres places intéressantes sont les numéros A-14 et F-14. On peut toujours espérer avoir ces places en se faisant enregistrer dès l’ouverture du comptoir.

 

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Trois heures plus tard l’avion atterrit à Marrakech. Il n’est que 9h, heure locale ( deux heures de décalage avec la France). Le temps est voilé mais il fait doux. Une fois ma valise récupérée, je retrouve le chauffeur pour le transfert à l’hôtel.

J’arrive au bon moment puisque le représentant de l’agence est justement là pour proposer des excursions à un couple de touristes français, des Lyonnais à la retraite avec qui j’ai d’ailleurs sympathisé par la suite. J’avais déjà préparé mon programme à l’avance. Seule une excursion manquait, celle de la mosquée de Tinmel. Le guide m’a alors expliqué qu’elle avait été enlevée du programme car peu de gens étaient intéressés par cette excursion.

Bon ce n’est pas grave Amin, je vais faire autre chose…Tiens, inscris-moi donc à la visite du patrimoine.

Bien, maintenant je vais pouvoir aller me changer. Ah, petit problème, la chambre est encore occupée jusqu’à demain. On me propose alors une chambre dans l’hôtel situé juste à côté, le Moroccan House. Personnellement cela ne me dérange pas, donc j’accepte bien volontiers dans la mesure où l’on se charge de me tirer cette foutue énorme valise que j’ai dû prendre faute de n’avoir pas trouvé le cadenas pour fermer mon autre valise.

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Bienvenue à l’hôtel Moroccan House, maison dans le pur style marocain ! On me sert le thé à la menthe avec un assortiment de gâteaux. Puis je découvre ma chambre… Un peu kitsch mais amusant ! C’est la chambre 59 A dans laquelle je ne resterai pas longtemps du reste car il y a un problème d’électricité et dans la journée je redescendrai au numéro 19 A.

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Le temps de me rafraîchir un peu, et me voici dans la rue. Il est 11 heures trente environ. Je prends la direction du jardin Majorelle qui se trouve à un petit quart d’heure à pieds.

Quelques scènes de rue au passage.

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 Je reste facilement deux heures à déambuler dans les allées de ce magnifique jardin. J’y reviendrai dans une note.

 

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 A la fin de la visite je m’installe à la terrasse du café restaurant situé dans le jardin.  Qu’est-ce qu’on est bien ! Mais la journée n’est pas terminée et en quittant le jardin je prends un taxi pour aller dans la Médina. A Marrakech, il existe deux sortes de taxis : les petits taxis jaunes qui circulent uniquement dans la ville et les plus grands pour les trajets hors de l'agglomération. Les deux catégories sont de couleur jaune. A chaque fois, il faut se mettre d’accord sur le prix de la course. Les Français ont une très mauvaise réputation, celle d’être radins et vouloir tout pour rien ou presque. Durant mon séjour, il m’est arrivé d’écouter les autres touristes parler de leurs marchandages. C’était à qui payait le moins ! Pour un peu ils auraient même voulu être transportés gratuitement. Ça a le don de m’agacer prodigieusement. Chaque travail mérite salaire. J’ai eu l’occasion de prendre les taxis à de multiples reprises et à chaque fois je proposais la même somme qui me paraissait correcte, soit 20 dirhams, ce qui fait environ 2 euros.

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 En route donc pour la Médina. J’ai demandé au chauffeur de me conduire dans une herboristerie. J’ai prévu de rapporter des épices et autant faire mes achats tout de suite : cannelle en poudre, curry citronné, extrait de fleur d’oranger et huile d’argan.

 Ensuite je déambule dans les ruelles et j’arrive bientôt place Jemaa-el-Fna, le cœur de la Médina, autrefois c’était une gare routière et un immense marché aux puces. Elle est devenue aujourd’hui le lieu incontournable de la Médina, classée par l’UNESCO comme « chef-d’œuvre du patrimoine oral de l’humanité ».

 

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Il est environ 15h30 et déjà les premiers marchands prennent place. Je m’installe alors sur la terrasse du « Café du Glacier » devant un thé à la menthe. Leur thé n’est pas spécialement bon (le verre est rempli de feuilles de menthe à ras bord et on doit rajouter le sucre), mais la vue sur la place est imprenable et il faut se bagarrer pour y trouver une place. De là, je peux photographier diverses scènes avec mon gros objectif : les marchands de jus d’orange, les tatoueuses avec leur seringue de henné et leur petit tabouret, les marchands d’eau, les musiciens, les charmeurs de serpents, les montreurs de singes, bref toute une ambiance qui fait de cette place un lieu unique au monde.

 

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Les premiers marchands de grillades ont fini d’installer leur stand. La fumée commence à envahir la place et une bonne odeur de viande grillée monte dans les airs.

Dans mon dos, je sens la pression des touristes qui cherchent désespérément une place et qui pour un peu me monteraient presque sur la tête. Je reprends un autre thé à la menthe, rien que pour conserver ma place au premier rang et surtout je ne sais pas si j’aurai l’occasion de revenir ici.

 

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Avant de retourner à l’hôtel je fais un tour à pieds sur la place, je photographie les charmeurs de serpents. Il faut savoir que tout se monnaie. Ces hommes vont chercher les serpents dans le désert et c’est leur gagne-pain. Après, c’est à vous de savoir si vous acceptez de payer pour prendre des photos. Ça crée pas mal de tension car beaucoup de touristes refusent de donner une petite pièce. Un dirham représente environ 10 centimes d’euros ! Certains ne se baisseraient même pas pour les ramasser dans la rue et là ils refusent de débourser… Lamentable !

 

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Bref, tout ça pour dire que j’ai payé et je ne regrette pas. Le montreur voulait me mettre le serpent dans le cou et me prendre en photo avec. J’ai eu la pétoche et j’ai refusé. Si je reviens à Marrakech, je pense que j’oserai et puis je mangerai sur la place. Si Juju et Olivier avaient été avec moi, nous aurions sûrement diné dans cet endroit. Mais, toute seule…

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Retour en taxi à l’hôtel. Je vais dîner à l’hôtel Caspien puis je réintègre l’hôtel Moroccan House. Me voici donc dans la nouvelle chambre. Seulement cette fois, si l’électricité fonctionne correctement, je ne trouve pas le bouton pour éteindre la lumière au-dessus du lit. Une petite lanterne diffuse une lumière bleuâtre qui donne la désagréable impression d’être dans une chambre mortuaire ! Mais je suis fatiguée, alors tant pis, je me couche avec une serviette de bain sur les yeux. J’ai ouvert la fenêtre en grand et l’air frais des montagnes de l’Atlas envahit peu à peu la chambre. Demain je pars à la découverte de la vallée de l’Ourika.

 Retrouvez l'ambiance très particulière de la place Jemaa-el-Fna dans le diaporama qui suit :

 

À suivre

 

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lundi, 09 août 2010

Carnet de voyage au Bénin, épilogue

Jeudi 29 janvier : la longue attente et le retour.

 C’est le dernier jour en Afrique. La matinée est consacrée au rangement de la valise et du sac de voyage. Si la porte Dogon ne pose pas de difficulté – bien casée au milieu de la valise – il n’en est pas de même pour le tableau, très léger certes, mais bien encombrant. Il va donc falloir que je le l’emballe et le transporte à part.

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Dernières photos aussi : les enfants qui s’arrêtent une dernière fois pour saluer le Père Noël !

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Après le déjeuner c’est la prise d’une douche et le changement de vêtements. Il faut ressortir les affaires d’hiver. Ma fille m’envoie un texto dans la journée pour m’annoncer qu’il y des manifestations d’une grande ampleur en France et qu’il fait froid !

16h : le minibus vient nous chercher pour nous conduire à Cotonou. La secrétaire de l’agence repart avec nous. Comme nous avons un peu d’avance, nous allons prendre un pot dans le centre de Cotonou. C’est à ce moment là que je commence à me sentir un peu patraque… Mais, bon, je mets ça sur le dos de l’angoisse du voyage.

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Vers 19h nous voici à l’aéroport. L’avion est annoncé avec une heure de retard. Nous attendons à l’extérieur de l’aéroport, regardant le défilé des gens qui arrivent. Une marchande d’ananas passe, avec son plateau sur la tête et son tabouret sous le bras. Je lui cours après et j’achète trois ananas… Dernier souvenir !

Enregistrement des bagages. Oups ! Le sac est trop lourd… Sympa la nana, elle ferme les yeux. Merci m’dame !

Me voici bientôt dans l’avion, on n’a pas de place attribuée, je me mets donc côté couloir, pas trop loin des toilettes.

Et flûte nous revoilà de nouveau à Douala, sous la flotte … Je suis de plus en plus mal. Je passe mon temps aux toilettes, entre temps je somnole.

Tripoli, tout le monde descend ! Pour nous, le voyage se poursuit dans un autre avion. Oh il est déjà là, il nous attend, vite, vite…

Dernier trajet. Vous pouvez me garder le tableau s’il vous plait ?  Merci !

Midi trente : Roissy. Je suis totalement déshydratée. Je n’ai pas pu manger dans l’avion au risque d’être encore plus malade.

Je quitte mes compagnons de voyage, ils continuent sur Bordeaux par avion.

Le temps de récupérer ma valise, j’ai raté le train qui part de Roissy à 13h42… Le prochain doit être vers 17h. C’est trop long, je me sens très mal. Aussi je décide de prendre un car Air France pour rejoindre la gare Montparnasse. J’ai terriblement froid.

Bouchons à l’entrée dans Paris, je pique du nez dans le car.

Me voici à la gare, vite une bouteille d’eau !... Bon, maintenant un billet de train. Plus qu’une demi-heure à attendre. J’ai pris un train qui entre en gare de Tours car je me sens incapable de descendre à St-Pierre-des-Corps en cinq minutes. À Tours au moins, j’aurai le temps de  tout décharger. Problème de place dans le TGV… C’est un TGV à étage et plusieurs personnes ont le même numéro de place.

Une petite heure plus tard, voici la Loire… TOURS. Fin du voyage.

Je prends un taxi et vingt minutes plus tard me voici devant la porte de la maison. Nous sommes le vendredi 30 janvier, il est 16h30. Le retour aura donc duré 24h…

Je tourne la clé, j’entrouvre la porte, deux petites têtes apparaissent alors dans l’embrasure :

Bonjour les chats, me revoici !

 FIN.

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dimanche, 08 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -17-

Mercredi 28 janvier : escapade au Togo

 Adrien est ponctuel, nous aussi et nous voici donc partis pour Lomé, capitale du Togo. Nous rattrapons la route principale, axe important qui relie Lagos (au Nigéria), Cotonou et Lomé. Le trafic routier est important et nous croisons de nombreux convois de camions.

La route longe plus ou moins près le bord de mer, on aperçoit les cocotiers et, de temps à autre, un petit bout de mer. Les cultures maraîchères sont importantes par ici.

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Le trafic se fait soudain plus dense, des camions attendent le long de la route, nous arrivons à la frontière. Là, nous descendons pour prendre un visa d’entrée. Nous devons remplir un tas de paperasses, puis attendre l’obtention du tampon. Autour de nous c’est un fourmillement ininterrompu : beaucoup de Togolais vont travailler au Bénin et passent la frontière quotidiennement.

Nous avons de la chance, l’attente ne dure guère plus d’un quart d’heure.

Je suis assise à l’avant, à côté d’Adrien, ce qui me permet de photographier le paysage, les panneaux publicitaires.

Et voici bientôt les abords de Lomé, une immense cimenterie dégage une pollution monstre, tout est recouvert de poussière.

Balade sur un marché dans le centre où j’achète quelques bricoles. Il n’y a pas de touristes, aussi nous sommes un peu harcelés par de jeunes vendeurs, mais cela reste bon enfant, aucune agressivité de leur part.

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Lomé possède un très beau front de mer où les gens viennent se reposer, flâner sous les cocotiers. Au loin, on aperçoit les pêcheurs qui tirent leurs barques.

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Le midi, Adrien nous emmène déjeuner dans un maquis. Au menu : poulet braisé. En accompagnement nous prenons de l’aloko ( bananes frites).

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L’après-midi nous faisons une halte au bord de la mer. Tout comme au Bénin, la plage est d’une beauté sauvage. Cependant des constructions sont en cours pour l’implantation d’hôtels. Le tourisme n’en est qu’au stade primaire. Tout reste à faire…

Nous rentrons tranquillement à Grand Popo.

A la soirée, je me rends sur la plage pour faire les dernières photos. Aurai-je enfin la chance d’avoir un superbe coucher de soleil ?

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Demain ce sera la dernière note sur ce voyage africain. Hélas, toutes les bonnes choses ont une fin.

 À suivre      

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vendredi, 06 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -16-

Mardi 27 janvier : village de pêcheurs près de l’auberge de Grand Popo.

 

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Petite balade le long de la plage immense et… déserte. Les pêcheurs sont déjà partis en mer. Un métier difficile, il faut passer la barre dangereuse avant d’atteindre la pleine mer. Et puis pour un résultat bien souvent médiocre, juste de quoi nourrir la famille.

On comprendra aisément que dans ces cas-là, ils n’apprécient guère les quelques touristes qui viennent les harceler.

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Le village est calme, les enfants sont à l’école, les femmes dans les maisons.

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Quelques vestiges d’un passé colonial glorieux…

Petite sieste après le déjeuner, puis je remplis quelques cartes postales. À la soirée, Adrien passe à l’auberge. Demain nous avons en effet prévu d’aller nous balader au Togo tout proche, la frontière n’est qu’à 16km.

Nous nous donnons donc rendez-vous pour le lendemain matin à 8h !

 À suivre…

Ah j’oubliais de vous montrer …

Ça !

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Il s’agit d’un hôtel roulant, il vient tout juste de s’installer près de l’auberge, sous les cocotiers. Ses occupants, une trentaine d’Allemands pas très jeunes et assez bedonnants vont arriver demain. Ce bus leur sert d’hôtel pour la nuit. Trois semaines en Afrique, de Tunis à Dakar, en passant par le Niger, le Mali. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je ne me vois pas dormir dans ces caissons !

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lundi, 02 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -15-

Lundi 26 janvier : le cimetière marin de Grand Popo.

 Comme je vous ai dit hier, les quatre jours qui suivent vont être consacrés au farniente. Ce matin, je me réveille tôt comme à l’habitude. Je retrouve mes amis pour le petit déjeuner et nous partons ensuite faire une balade à pied sur la longue route qui longe la mer.

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Cette route est parallèle à la route principale et la rejoint à environ trois kilomètres plus à l’ouest. Tout le long, nous trouvons des maisons, une école primaire, quelques échoppes, deux ou trois « maquis », ces petits restaurants locaux. Puis vient le cimetière, un bel endroit ombragé donnant directement sur la plage. C’est en regardant les dates de décès qu’on s’aperçoit que les gens meurent relativement jeunes ici… Très peu atteignent les 60 ans ! Effectivement on voit peu de personnes âgées. Mais à la différence de chez nous (j’entends par ce chez nous nos civilisations dites évoluées les vieux sont respectés, protégés, entourés de leur famille. Des notions que nous avons oubliées depuis déjà un certain temps.

On retrouve le même égard dû aux anciens dans les pays asiatiques ainsi que dans les pays du Maghreb.

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Mais revenons à nos moutons : un joli petit cimetière, ouvert sur la mer, lieu de refuge des chiens du coin, avec des tombes colorées.

 

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J’ai trié les photos d’enfants prises durant mon voyage. Voici le donc le diaporama :

 


ENFANTS DU MONDE 3
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