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dimanche, 26 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -9-

Samedi 16 mai : les dernières heures à Marrakech

 Ce matin je dois boucler ma valise avant 8h30, heure à laquelle je pars en excursion dans la médina. Nous sommes un petit groupe restreint de huit personnes, parmi lesquelles deux couples de Belges- dont un qui ne parle pas français-  et une dame allemande d’un âge certain. Le guide donnera donc les explications en français et allemand. Je suis assez étonnée de me rendre compte que je comprends ce qu’il dit en allemand. Sans doute parce qu’il parle assez lentement.

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Nous entrons dans la médina par « la porte du millet » et nous flânons dans les ruelles. Une belle cigogne a élu domicile sur le toit de la mosquée.

 

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Rencontre avec le boulanger qui fait cuire dans son four les pains apportés par les femmes du quartier. Un peu plus loin nous pénétrons dans l’antre du chauffeur de l’eau d’un hammam. La promenade continue, tranquille. J’ai le temps de photographier quelques enseignes :

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Le guide nous emmène ensuite visiter le musée. Comme j’y suis déjà allée, j’attends le groupe dans le jardin et j’en profite pour faire une pause devant un café et des cornes de gazelle.

La balade s’achève vers 13 heures et je rejoins l’hôtel. Maintenant c’est l’attente :

Ah, tiens, pour m’occuper je vais aller faire un tour dans le quartier. Nous sommes à Guéliz, la ville nouvelle et si les avenues sont larges et fleuries, il n’y a rien d’exceptionnel à découvrir. Comme toutes les grandes villes on trouve des immeubles ultramodernes, des grands magasins qui n’ont rien à envier à ceux des grandes villes européennes.

Je regagne donc l’hôtel, non sans m’être arrêtée au préalable dans une belle pâtisserie pour acheter des cornes de gazelle !

A 15h45 pile, on vient me chercher pour me conduire à l’aéroport. Voilà, c’est fini (déjà ?).

La suite ne présente qu’un intérêt relatif. Le voyage du retour fut extrêmement rapide puisque, à peine 3 heures plus tard, l’avion atterrissait à Orly. Il était 23 heures quand, après avoir récupéré ma valise, je suis sortie de l’aéroport. Il pleuvait… Je me voyais mal attendre le petit matin pour prendre la navette jusqu’à Paris. Aussi j’ai hélé un taxi qui m’a conduite jusqu’à la gare Montparnasse. Là, pas un chat ! Enfin, deux pelés et un tondu… En plus il faisait un froid de canard. De l’autre côté de la rue j’aperçois alors l’enseigne lumineuse d’un hôtel. Je décide de tenter ma chance et c’est ainsi que je me suis bientôt retrouvée dans un lit, bien au chaud, la fenêtre grande ouverte pour écouter la pluie tomber sur les toits !

Le lendemain matin , j’ai pris le TGV et à 10 heures j’étais chez moi.

L’après-midi Peggy et Thierry sont venus prendre le café à la maison et nous avons englouti tous les gâteaux.

Pour terminer ce récit, voici quelques photos prises dans la médina.

16:07 Publié dans Maroc | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, marrakech, médina, maroc | |  Facebook

lundi, 20 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -8-

Vendredi 15 mai : Essaouira la belle, suite et fin.

 Nous découvrons les fortifications, la médina, puis le marché et enfin une fabrique d’objets en thuya. Un peu rapidos tout ça ! A peine le temps de photographier. Comme d’habitude je suis à la traîne et je n’arrête pas de râler. Il faudra que je revienne…Après le marché, le guide nous propose de déjeuner dans un restaurant face à la mer. J’hésite un peu : vais-je zapper le repas pour profiter de ce temps afin de me balader ?

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Finalement j’abandonne l’idée de marcher encore. Il fait un vent à décorner un cerf appelé le taros (le vent, pas le cerf).  Pas étonnant si Essaouira est devenue la Mecque des véliplanchistes !

Alors je m’écroule dans un fauteuil face à la mer et je commande un tajine aux pruneaux et aux amandes.

 

Après le repas, le guide nous emmène voir un arbre extraordinaire, vieux de 400 ans. C’est un ficus benjamina si haut que je n’ai pas assez de recul pour le photographier en entier.

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Maintenant, direction l’association de fabrications de bijoux en argent. Pfff… J’attends dans le jardin. Ils sont très beaux ces bijoux, mais bon, j’en achète à chaque fois et une fois en France, je ne les porte pratiquement jamais. Je pourrais en prendre pour Peggy, mais elle est allergique à tous les métaux, hormis l’or. Cela lui provoque d’énormes plaques rouges et des démangeaisons.

Retour dans le car et direction Marrakech.

 Conclusion de cette journée : visite intéressante mais pas assez de temps ! Et si vous avez l’occasion un jour d’y aller, prévoyez une petite laine car le taros est un vent glacial !

A suivre

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04:20 Publié dans Maroc | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, maroc, essaouira | |  Facebook

vendredi, 10 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -7-

Vendredi 15 mai : Essaouira la belle

 Départ de Marrakech vers 8h30. 175 km nous séparent de l’ancienne Mogador, nom donné par les Portugais à cette ville ravissante. La route est bonne, le temps splendide. Que demander de plus ? Mais voilà que bientôt un terrible mal aux dents vient troubler cette agréable excursion. Par chance j’ai avec moi des médocs qui vont bientôt calmer les douleurs.

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 Peu avant l’arrivée à Essaouira, nous nous arrêtons dans une coopérative de femmes berbères qui fabrique des produits à partir des fruits de l’arganier.

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La fameuse huile d’argan, qui s’utilise aussi bien dans la cuisine (elle a un petit goût de cacahuète) qu’en cosmétologie. J’ai prêté une oreille un peu distraite aux explications de la fabrication, mais j’ai des circonstances atténuantes. Il faut à tout prix que je reprenne un médicament.

Dans la boutique je prends un litre d’huile culinaire, puis divers produits pour le soin du corps. Le lait corporel sera pour ma fille et la crème pour le visage pour moi, encore que je doute un peu de sa réelle efficacité. Disons que cela va changer de la crème Nivéa que j’utilise depuis au moins quarante ans !

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Chacun remonte dans le car avec ses petites empletttes et bientôt nous apercevons la plage d’Essaouira. Dans les années soixante Essaouira vit arriver une communauté hippie (Jimi Hendrix etc).

 Pendant très longtemps, il y eut une communauté juive très importante dans cette ville. Aujourd’hui on retrouve sa trace dans la Mellah (quartier juif), les maisons ayant une étoile de David au-dessus de la porte d’entrée. Toutefois, après la guerre des Six jours, la plupart des familles juives émigrèrent.

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Le port de pêche avec ses chalutiers et ses jolies barques bleues est très animé. Le poisson est vendu à la criée.

Petite énigme : quel est le lien entre Alfred Hitchcock et Essaouira ?

Un guide local prend le groupe en charge pour une visite guidée.

A suivre

06:35 Publié dans Maroc | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : essaouira, maroc | |  Facebook

mercredi, 08 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -6-

Jeudi 14 mai : visites dans la Médina, suite et fin.

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Après la visite, je m’accorde une petite pause dans le jardin du musée, devant un café accompagné de cornes de gazelle. Ce gâteau est composé de pâte d’amande parfumée à la fleur d’oranger.

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Je me dirige ensuite sur la droite à quelques dizaines de mètres seulement et je pénètre alors dans la Médersa Ben-Youssef. Construit en 1570, ce monument était à l’origine une école coranique, la plus grande du Maghreb,  pouvant recevoir près de 900 élèves logés dans de petites cellules et passant leur temps à l’étude des textes sacrés et à la prière. Ce monument est un très bel exemple de l’architecture arabo-andalouse.

 

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Il y avait beaucoup de monde et il m’a fallu bien du temps pour arriver à prendre des photos sans touristes y figurant !

 

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En ressortant, je me suis ensuite dirigée vers la Koubba almoravide, face au musée : ce bâtiment construit à l’époque des Almoravides (XIIe siècle) devait être le bassin aux ablutions d’une ancienne mosquée, détruite par la suite. C’est le seul vestige restant de cette époque.

 

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Le reste de la journée se poursuit dans la médina. Je rencontre un peu plus loin un jeune gamin parlant mal le français mais qui m’emmène à la découverte d’endroits insolites. C’est ainsi que je me retrouve bientôt dans l’antre du chauffeur de hammam.

 

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Au fond de son trou noirâtre et dans une chaleur qui doit être insupportable en plein été,  l’homme passe tout son temps à remplir le four avec de la sciure de bois pour chauffer l’eau du hammam voisin. Les gens lui apportent également des plats à cuire.

Je quitte mon jeune guide et je vais alors dans un cybercafé.

Demain, excursion à Essaouira !

Pénétrons maintenant à l'intérieur de la médersa : 

 

mercredi, 25 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -4-

Mercredi 13 mai 2009 : En route pour Ouarzazate !

podcast
 Lever à 5h45. Départ en grand car à 7 heures. Pour une fois, je réussis à avoir une place à l’avant ce qui va me permettre de photographier la route.

Notre guide s’appelle Mohamed. Durant tout le trajet il donnera les informations en français et en anglais car il y a avec nous des Lituaniennes et des Néerlandais ne parlant pas français.

La route qui va de Marrakech à Ouarzazate n’est qu’une longue succession de virages à travers le Haut Atlas sur plus de 200km.

 

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Très vite je suis rejointe à l’avant par une Lituanienne qui a l’estomac dans les chaussettes.

 

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Nous franchissons le col du Tizi-n-Tichka qui culmine à près de 2300m d’altitude. En sortant du car pour un arrêt pipi, je me dis qu’une petite laine n’aurait pas été superflue !

 

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Et c’est reparti. Le paysage est vraiment grandiose, les couleurs du sol varient, passant de l’ocre au marron foncé, puis au rouge.

 A une trentaine de kilomètres de Ouarzazate, nous bifurquons pour aller contempler le ksar de Aït-Benhaddou, un des plus beaux de tout le sud marocain.

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Dans ce village fortifié vivent encore 5 familles. Les autres habitants se sont installés en dehors du ksar. Le site est inscrit depuis 1987 au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Ah mais, ne serait-ce pas Peter O'Toole que j’aperçois là-bas, au loin, tout de blanc vêtu sur son cheval ? Mais oui… Des scènes du film « Lawrence d’Arabie » furent effectivement tournées dans ce décor enchanteur et d’autres réalisateurs continuent de venir ici pour des tournages.

 

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Bienvenue à OUARZAWOOD ! La ville est en effet le Hollywood africain.  Plusieurs studios de cinéma y sont implantés. Le dernier en date est celui financé par Djamel Debbouze. Je pense qu’on doit pouvoir visiter les lieux, mais ce n’est pas prévu dans notre programme, faute de temps.

Parmi les films tournés dans ces studios –la plupart sont américains- citons :

Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich en 1962,  Le diamant du Nil avec Michael Douglas en 1985, Gladiateur de Ridley Scott en 2000, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d’Alain Shabat en 2002, Alexandre d’Oliver Stone en 2004…

 Le développement cinématographique explique l’essor de ce qui n’était auparavant qu’une petite ville de garnison sans grand intérêt.

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Aujourd’hui la ville nouvelle offre une multitude d’hôtels, de restaurants. Enfin, la présence d’un aéroport permet à ceux qui veulent faire un circuit dans le sud marocain d’éviter le trajet routier Marrakech-Ouarzazate. 

Pause déjeuner dans un très beau restaurant, puis visite au pas de course de la casbah de Taourirt, l’ancienne demeure du pacha de Marrakech. Personnellement j’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour flâner dans les ruelles …

Et c’est là, au détour d’une rue, que je me suis retrouvée face à :

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Comme il me demandait une cigarette, je lui ai dit : c’est du donnant donnant. Par contre je te prends en photo !

Il est figurant dans les films. Belle gueule, non ? Il me fait penser un peu à Chabal, mais avec des traits beaucoup plus fins. J’en suis restée toute chose.

Bref, il a fallu que je cours pour rattraper le groupe. Pfff… ça n’est pas une vie !

On remonte ensuite dans le car et retour sur Marrakech. Cette fois, je me suis installée tout au fond pour une petite sieste !

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 C’est peu avant l’arrivée à Marrakech que je me suis aperçue que mon portable ne fonctionnait plus. J’avais involontairement bloqué le code d’accès et il me fallait entrer le code PUK ( ?). Depuis je sais ce que c’est, mais sur le coup, ça m’a un peu perturbée. Cela ne m'a pas empêchée de prendre le coucher de soleil sur la palmeraie.

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Aussitôt arrivée à l’hôtel j’ai donc téléphoné à ma fille pour lui dire que j’étais injoignable jusqu’à mon retour de façon à ce qu’elle ne se tracasse pas.

Bien, maintenant passons aux choses sérieuses. Vous êtes prêts pour monter dans le car ? Avez-vous pensé à prendre votre petite laine car en haut du col il fait frisquet. D'autre part, je conseille à ceux qui sont malades en car de prendre les places à l'avant. Cela évitera des arrêts fréquents !

Allez, en route !