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mercredi, 08 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -6-

Jeudi 14 mai : visites dans la Médina, suite et fin.

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Après la visite, je m’accorde une petite pause dans le jardin du musée, devant un café accompagné de cornes de gazelle. Ce gâteau est composé de pâte d’amande parfumée à la fleur d’oranger.

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Je me dirige ensuite sur la droite à quelques dizaines de mètres seulement et je pénètre alors dans la Médersa Ben-Youssef. Construit en 1570, ce monument était à l’origine une école coranique, la plus grande du Maghreb,  pouvant recevoir près de 900 élèves logés dans de petites cellules et passant leur temps à l’étude des textes sacrés et à la prière. Ce monument est un très bel exemple de l’architecture arabo-andalouse.

 

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Il y avait beaucoup de monde et il m’a fallu bien du temps pour arriver à prendre des photos sans touristes y figurant !

 

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En ressortant, je me suis ensuite dirigée vers la Koubba almoravide, face au musée : ce bâtiment construit à l’époque des Almoravides (XIIe siècle) devait être le bassin aux ablutions d’une ancienne mosquée, détruite par la suite. C’est le seul vestige restant de cette époque.

 

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Le reste de la journée se poursuit dans la médina. Je rencontre un peu plus loin un jeune gamin parlant mal le français mais qui m’emmène à la découverte d’endroits insolites. C’est ainsi que je me retrouve bientôt dans l’antre du chauffeur de hammam.

 

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Au fond de son trou noirâtre et dans une chaleur qui doit être insupportable en plein été,  l’homme passe tout son temps à remplir le four avec de la sciure de bois pour chauffer l’eau du hammam voisin. Les gens lui apportent également des plats à cuire.

Je quitte mon jeune guide et je vais alors dans un cybercafé.

Demain, excursion à Essaouira !

Pénétrons maintenant à l'intérieur de la médersa : 

 

jeudi, 02 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -5-

Jeudi 14 mai : visites dans la Médina de Marrakech

 Ce matin-là, je devais visiter une partie de la médina un peu moins touristique en compagnie d’un guide. Mais l’heure du rendez-vous passe et je ne vois toujours personne arriver !

Un peu plus tard un responsable de l’agence vient me prévenir que les guides sont en grève. La visite est donc reportée au samedi matin.

Bon, ce n’est pas trop grave. Je remonte dans la chambre chercher le guide du routard et je m’organise bientôt un petit circuit.

Hep taxi ! Pouvez-vous me conduire jusqu’à la Bâb (porte) Doukkala ?

C’est comme si on y était !

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Un quart d’heure plus tard je déambulais dans les ruelles protégées du soleil par des paillages… Je tombe sur un jeune qui me propose alors de découvrir des entrées de riads dans un dédale de rues sans noms.

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 Un peu plus loin, je débouche sur une petite place où se tient un marché. C’est là que je vais trouver un plat à tajine pour ma fille.

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Mes pas me conduisent bientôt devant l’entrée du musée de Marrakech. Ce musée est l’ancien palais  Dar M’Nebhi , datant de la fin du XIXe siècle et appartenant au ministre de la Défense du sultan de l’époque.  A l ‘indépendance du Maroc, cette demeure devint la première école de filles.

 

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Le  14 mars 1997, le roi Hassan II inaugura le musée. Ce musée s’étend sur une superficie de 2000m2 en plein cœur de la Médina.

Vous voulez visiter ? Alors suivez-moi :

 

mercredi, 25 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -4-

Mercredi 13 mai 2009 : En route pour Ouarzazate !

podcast
 Lever à 5h45. Départ en grand car à 7 heures. Pour une fois, je réussis à avoir une place à l’avant ce qui va me permettre de photographier la route.

Notre guide s’appelle Mohamed. Durant tout le trajet il donnera les informations en français et en anglais car il y a avec nous des Lituaniennes et des Néerlandais ne parlant pas français.

La route qui va de Marrakech à Ouarzazate n’est qu’une longue succession de virages à travers le Haut Atlas sur plus de 200km.

 

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Très vite je suis rejointe à l’avant par une Lituanienne qui a l’estomac dans les chaussettes.

 

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Nous franchissons le col du Tizi-n-Tichka qui culmine à près de 2300m d’altitude. En sortant du car pour un arrêt pipi, je me dis qu’une petite laine n’aurait pas été superflue !

 

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Et c’est reparti. Le paysage est vraiment grandiose, les couleurs du sol varient, passant de l’ocre au marron foncé, puis au rouge.

 A une trentaine de kilomètres de Ouarzazate, nous bifurquons pour aller contempler le ksar de Aït-Benhaddou, un des plus beaux de tout le sud marocain.

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Dans ce village fortifié vivent encore 5 familles. Les autres habitants se sont installés en dehors du ksar. Le site est inscrit depuis 1987 au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Ah mais, ne serait-ce pas Peter O'Toole que j’aperçois là-bas, au loin, tout de blanc vêtu sur son cheval ? Mais oui… Des scènes du film « Lawrence d’Arabie » furent effectivement tournées dans ce décor enchanteur et d’autres réalisateurs continuent de venir ici pour des tournages.

 

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Bienvenue à OUARZAWOOD ! La ville est en effet le Hollywood africain.  Plusieurs studios de cinéma y sont implantés. Le dernier en date est celui financé par Djamel Debbouze. Je pense qu’on doit pouvoir visiter les lieux, mais ce n’est pas prévu dans notre programme, faute de temps.

Parmi les films tournés dans ces studios –la plupart sont américains- citons :

Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich en 1962,  Le diamant du Nil avec Michael Douglas en 1985, Gladiateur de Ridley Scott en 2000, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d’Alain Shabat en 2002, Alexandre d’Oliver Stone en 2004…

 Le développement cinématographique explique l’essor de ce qui n’était auparavant qu’une petite ville de garnison sans grand intérêt.

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Aujourd’hui la ville nouvelle offre une multitude d’hôtels, de restaurants. Enfin, la présence d’un aéroport permet à ceux qui veulent faire un circuit dans le sud marocain d’éviter le trajet routier Marrakech-Ouarzazate. 

Pause déjeuner dans un très beau restaurant, puis visite au pas de course de la casbah de Taourirt, l’ancienne demeure du pacha de Marrakech. Personnellement j’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour flâner dans les ruelles …

Et c’est là, au détour d’une rue, que je me suis retrouvée face à :

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Comme il me demandait une cigarette, je lui ai dit : c’est du donnant donnant. Par contre je te prends en photo !

Il est figurant dans les films. Belle gueule, non ? Il me fait penser un peu à Chabal, mais avec des traits beaucoup plus fins. J’en suis restée toute chose.

Bref, il a fallu que je cours pour rattraper le groupe. Pfff… ça n’est pas une vie !

On remonte ensuite dans le car et retour sur Marrakech. Cette fois, je me suis installée tout au fond pour une petite sieste !

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 C’est peu avant l’arrivée à Marrakech que je me suis aperçue que mon portable ne fonctionnait plus. J’avais involontairement bloqué le code d’accès et il me fallait entrer le code PUK ( ?). Depuis je sais ce que c’est, mais sur le coup, ça m’a un peu perturbée. Cela ne m'a pas empêchée de prendre le coucher de soleil sur la palmeraie.

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Aussitôt arrivée à l’hôtel j’ai donc téléphoné à ma fille pour lui dire que j’étais injoignable jusqu’à mon retour de façon à ce qu’elle ne se tracasse pas.

Bien, maintenant passons aux choses sérieuses. Vous êtes prêts pour monter dans le car ? Avez-vous pensé à prendre votre petite laine car en haut du col il fait frisquet. D'autre part, je conseille à ceux qui sont malades en car de prendre les places à l'avant. Cela évitera des arrêts fréquents !

Allez, en route !

 

dimanche, 22 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -3-


podcast
Mardi 12 mai, suite et fin : le palais de la Bahia.

 Un petit taxi jaune s’arrête aussitôt :

Vous pouvez me conduire au palais de la Bahia ?

Les rues ne sont pas très larges, cela vous ennuie si je vous laisse un peu avant ?

Pas de problème !

Et le taxi démarre. Me voici à un croisement de deux ruelles. Je demande mon chemin et j’arrive bientôt devant la porte du palais. Tiens, c’est fermé ? J’insiste, je commence à pousser la vieille porte branlante avec mon épaule. Pour un peu j’aurais bien tout démoli quand mon regard est attiré par une affiche collée sur la porte :

Ouverture de 14h45 à 17h45.

Je regarde ma montre, il est 14h30… Ouf, je ne suis pas venue pour rien.

 

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La lourde porte s’entrouvre effectivement à l’heure indiquée et je pénètre dans le jardin d’entrée. Je vais enfin pouvoir visiter à mon rythme, pas comme la dernière fois (en 2004) où tout avait été fait au pas de charge. Je m'attarde un bon moment dans ce petit jardin rempli de fleurs (jacarandas, bougainvillées, daturas etc.)

 La Bahia signifie la Belle, c'est à dire la favorite du vizir. 

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Cette magnifique demeure construite à partir des années 1880 appartenait au vizir Ba Ahmed. Elle s’étend sur environ huit hectares. Toutes les pièces ont été conçues de plain-pied (à l'exception d'une maison) en raison de l’embonpoint du vizir ! Les colonnes sont en marbre d’Italie, les plafonds en cèdre peint avec des puits de lumière. C’est une véritable merveille architecturale.

 Je ressors enchantée de cette visite malgré la foule et je m’enfonce dans les ruelles sombres de la Médina.

 

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 Finalement j’aboutis sur la place Jemaa-el-Fna et j’en profite pour faire une pause. Il est vrai que je n’ai pas déjeuné.

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Je choisis donc une autre terrasse surplombant ce vaste espace et je reste là au moins une heure à déguster de délicieux gâteaux et faire des photos. Comme le soleil décline peu à peu, je décide de rejoindre l’hôtel. Demain je pars pour Ouarzazate.

Hep ! Taxi !

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Maintenant, pénétrons à l’intérieur du palais de la Bahia :

 

À suivre

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dimanche, 15 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -2-

Mardi 12 mai  2009 : la vallée de l'Ourika

podcast

Lever à 6 heures et petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, au sixième étage, sous une tente berbère. Le fond de l’air est assez froid.

À 8h30 un bus vient me chercher pour me conduire au lieu de rendez-vous. Nous sommes environ une vingtaine de personnes à faire cette excursion. Nous quittons peu après Marrakech en direction du sud, vers Setti-Fatma.

La vallée de l’Ourika est un endroit privilégié car la température y est de 10 à 15 degrés de moins que dans la ville. Nous pénétrons donc dans les montagnes de l’Atlas. La route est verdoyante et la rivière serpente  en bouillonnant dans le contrebas bordé de champs et d'arbres.

Après une première pause pipi (et photo), nous nous arrêtons bientôt dans un village berbère (un douar) pour visiter une habitation traditionnelle faite en pisé.

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Nous sommes accueillis par une jeune femme qui nous propose de nous installer sur la terrasse de la maison d’où l’on a une très belle vue. La maison est construite sur une pente. Sous la maison se trouvent l’étable et le poulailler. Dans le petit jardin poussent des légumes  et des fleurs. Tout est assez rudimentaire mais plein de beauté. En hiver la température peut descendre fréquemment jusqu’à – 6°.

 

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 Après cette visite, nous avons droit à une démonstration de la préparation du thé, puis une dégustation de pain chaud que l’on trempe successivement dans l’huile d’olive (ou d’argan), puis sur du beurre et enfin dans le miel. Un délice, je ne vous dis que ça !

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 Nous reprenons ensuite le car. Un peu plus loin la route bifurque vers l’Oukaïmeden, station de ski la plus haute d’Afrique, le point culminant atteignant 3270 mètres. Ce qui n’est encore qu’une modeste station hivernale risque dans les années à venir de se transformer en un endroit beaucoup plus luxueux, réservé à une population  huppée. Espérons que le paysage des alentours ne sera pas trop détérioré par la construction de la nouvelle route !

 

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Nous nous arrêtons ensuite à Aghbalou,le temps de contempler les nombreux petits restaurants installés au bord de la rivière. Hum, ça sent bien bon et j’aurais bien aimé que l’on puisse déjeuner sur place.

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 Mais ce n’est pas prévu au programme et c’est avec quelque regret que je remonte dans le car. Retour à Marrakech !

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En cours de route, une touriste a été malade. Il a fallu s’arrêter au bord de la route. Elle s’est alors affalée dans l’herbe, puis a piqué sa petite crise : elle ne voulait pas qu’on la regarde, il a donc fallu que le car avance de quelques mètres. Son mari ne semblait absolument pas préoccupé. C’est le guide qui s’est chargé de passer un peu d’eau fraîche sur le visage de la jeune femme. Au bout d’une demi-heure (quand même !), elle est remontée s’asseoir et nous sommes rentrés à Marrakech aux environs de 14 heures.

 Une fois à l’hôtel, j’ai préparé mon sac à dos et je suis ressortie me balader dans la Médina.

Hep ! Taxi !

À suivre