Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 25 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -4-

Mercredi 13 mai 2009 : En route pour Ouarzazate !

podcast
 Lever à 5h45. Départ en grand car à 7 heures. Pour une fois, je réussis à avoir une place à l’avant ce qui va me permettre de photographier la route.

Notre guide s’appelle Mohamed. Durant tout le trajet il donnera les informations en français et en anglais car il y a avec nous des Lituaniennes et des Néerlandais ne parlant pas français.

La route qui va de Marrakech à Ouarzazate n’est qu’une longue succession de virages à travers le Haut Atlas sur plus de 200km.

 

Maroc 1 644.JPG

Très vite je suis rejointe à l’avant par une Lituanienne qui a l’estomac dans les chaussettes.

 

Maroc 1 659.JPG

Nous franchissons le col du Tizi-n-Tichka qui culmine à près de 2300m d’altitude. En sortant du car pour un arrêt pipi, je me dis qu’une petite laine n’aurait pas été superflue !

 

Maroc 1 662.JPG

Et c’est reparti. Le paysage est vraiment grandiose, les couleurs du sol varient, passant de l’ocre au marron foncé, puis au rouge.

 A une trentaine de kilomètres de Ouarzazate, nous bifurquons pour aller contempler le ksar de Aït-Benhaddou, un des plus beaux de tout le sud marocain.

Maroc 1 677.JPG

Dans ce village fortifié vivent encore 5 familles. Les autres habitants se sont installés en dehors du ksar. Le site est inscrit depuis 1987 au patrimoine mondial de l’Unesco.

Maroc 1 681.JPG

Maroc 1 690.JPG

Ah mais, ne serait-ce pas Peter O'Toole que j’aperçois là-bas, au loin, tout de blanc vêtu sur son cheval ? Mais oui… Des scènes du film « Lawrence d’Arabie » furent effectivement tournées dans ce décor enchanteur et d’autres réalisateurs continuent de venir ici pour des tournages.

 

Maroc 1 700.JPG

Bienvenue à OUARZAWOOD ! La ville est en effet le Hollywood africain.  Plusieurs studios de cinéma y sont implantés. Le dernier en date est celui financé par Djamel Debbouze. Je pense qu’on doit pouvoir visiter les lieux, mais ce n’est pas prévu dans notre programme, faute de temps.

Parmi les films tournés dans ces studios –la plupart sont américains- citons :

Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich en 1962,  Le diamant du Nil avec Michael Douglas en 1985, Gladiateur de Ridley Scott en 2000, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre d’Alain Shabat en 2002, Alexandre d’Oliver Stone en 2004…

 Le développement cinématographique explique l’essor de ce qui n’était auparavant qu’une petite ville de garnison sans grand intérêt.

 Maroc 1 715.JPG

Aujourd’hui la ville nouvelle offre une multitude d’hôtels, de restaurants. Enfin, la présence d’un aéroport permet à ceux qui veulent faire un circuit dans le sud marocain d’éviter le trajet routier Marrakech-Ouarzazate. 

Pause déjeuner dans un très beau restaurant, puis visite au pas de course de la casbah de Taourirt, l’ancienne demeure du pacha de Marrakech. Personnellement j’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour flâner dans les ruelles …

Et c’est là, au détour d’une rue, que je me suis retrouvée face à :

Maroc 1 741.JPG

 

Comme il me demandait une cigarette, je lui ai dit : c’est du donnant donnant. Par contre je te prends en photo !

Il est figurant dans les films. Belle gueule, non ? Il me fait penser un peu à Chabal, mais avec des traits beaucoup plus fins. J’en suis restée toute chose.

Bref, il a fallu que je cours pour rattraper le groupe. Pfff… ça n’est pas une vie !

On remonte ensuite dans le car et retour sur Marrakech. Cette fois, je me suis installée tout au fond pour une petite sieste !

Maroc 1 799.JPG

 

Maroc 1 767.JPG

 C’est peu avant l’arrivée à Marrakech que je me suis aperçue que mon portable ne fonctionnait plus. J’avais involontairement bloqué le code d’accès et il me fallait entrer le code PUK ( ?). Depuis je sais ce que c’est, mais sur le coup, ça m’a un peu perturbée. Cela ne m'a pas empêchée de prendre le coucher de soleil sur la palmeraie.

 Maroc 1 803.JPG

Aussitôt arrivée à l’hôtel j’ai donc téléphoné à ma fille pour lui dire que j’étais injoignable jusqu’à mon retour de façon à ce qu’elle ne se tracasse pas.

Bien, maintenant passons aux choses sérieuses. Vous êtes prêts pour monter dans le car ? Avez-vous pensé à prendre votre petite laine car en haut du col il fait frisquet. D'autre part, je conseille à ceux qui sont malades en car de prendre les places à l'avant. Cela évitera des arrêts fréquents !

Allez, en route !

 

dimanche, 15 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -2-

Mardi 12 mai  2009 : la vallée de l'Ourika

podcast

Lever à 6 heures et petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, au sixième étage, sous une tente berbère. Le fond de l’air est assez froid.

À 8h30 un bus vient me chercher pour me conduire au lieu de rendez-vous. Nous sommes environ une vingtaine de personnes à faire cette excursion. Nous quittons peu après Marrakech en direction du sud, vers Setti-Fatma.

La vallée de l’Ourika est un endroit privilégié car la température y est de 10 à 15 degrés de moins que dans la ville. Nous pénétrons donc dans les montagnes de l’Atlas. La route est verdoyante et la rivière serpente  en bouillonnant dans le contrebas bordé de champs et d'arbres.

Après une première pause pipi (et photo), nous nous arrêtons bientôt dans un village berbère (un douar) pour visiter une habitation traditionnelle faite en pisé.

 Maroc 1 363.JPG

Nous sommes accueillis par une jeune femme qui nous propose de nous installer sur la terrasse de la maison d’où l’on a une très belle vue. La maison est construite sur une pente. Sous la maison se trouvent l’étable et le poulailler. Dans le petit jardin poussent des légumes  et des fleurs. Tout est assez rudimentaire mais plein de beauté. En hiver la température peut descendre fréquemment jusqu’à – 6°.

 

Maroc 1 366.JPG

 Après cette visite, nous avons droit à une démonstration de la préparation du thé, puis une dégustation de pain chaud que l’on trempe successivement dans l’huile d’olive (ou d’argan), puis sur du beurre et enfin dans le miel. Un délice, je ne vous dis que ça !

 Maroc 1 369.JPG

Maroc 1 372.JPG

 Nous reprenons ensuite le car. Un peu plus loin la route bifurque vers l’Oukaïmeden, station de ski la plus haute d’Afrique, le point culminant atteignant 3270 mètres. Ce qui n’est encore qu’une modeste station hivernale risque dans les années à venir de se transformer en un endroit beaucoup plus luxueux, réservé à une population  huppée. Espérons que le paysage des alentours ne sera pas trop détérioré par la construction de la nouvelle route !

 

Maroc 1 407.JPG

Nous nous arrêtons ensuite à Aghbalou,le temps de contempler les nombreux petits restaurants installés au bord de la rivière. Hum, ça sent bien bon et j’aurais bien aimé que l’on puisse déjeuner sur place.

 Maroc 1 430.JPG

Maroc 1 417.JPG

 Mais ce n’est pas prévu au programme et c’est avec quelque regret que je remonte dans le car. Retour à Marrakech !

 Maroc 1 433.JPG

En cours de route, une touriste a été malade. Il a fallu s’arrêter au bord de la route. Elle s’est alors affalée dans l’herbe, puis a piqué sa petite crise : elle ne voulait pas qu’on la regarde, il a donc fallu que le car avance de quelques mètres. Son mari ne semblait absolument pas préoccupé. C’est le guide qui s’est chargé de passer un peu d’eau fraîche sur le visage de la jeune femme. Au bout d’une demi-heure (quand même !), elle est remontée s’asseoir et nous sommes rentrés à Marrakech aux environs de 14 heures.

 Une fois à l’hôtel, j’ai préparé mon sac à dos et je suis ressortie me balader dans la Médina.

Hep ! Taxi !

À suivre

mercredi, 11 août 2010

Carnet de voyage à Marrakech -1-

Lundi 11 mai 2009 


podcast

Réveil à 4h30. Après le petit déjeuner, je prends la navette qui me conduit à Orly avec un autre client de l’hôtel. L’enregistrement des bagages se fait assez rapidement et l’avion décolle à l’heure prévue, c'est-à-dire à 8 heures.

Rien de spécial à signaler durant le vol. Comme d’habitude j’ai demandé à avoir une place côté couloir. J’ai repéré que sur les Airbus A320, les places de la rangée 12 sont situées près des portes latérales et le gros avantage est de pouvoir allonger les jambes ! Les deux autres places intéressantes sont les numéros A-14 et F-14. On peut toujours espérer avoir ces places en se faisant enregistrer dès l’ouverture du comptoir.

 

Maroc 3 005.JPG

Trois heures plus tard l’avion atterrit à Marrakech. Il n’est que 9h, heure locale ( deux heures de décalage avec la France). Le temps est voilé mais il fait doux. Une fois ma valise récupérée, je retrouve le chauffeur pour le transfert à l’hôtel.

J’arrive au bon moment puisque le représentant de l’agence est justement là pour proposer des excursions à un couple de touristes français, des Lyonnais à la retraite avec qui j’ai d’ailleurs sympathisé par la suite. J’avais déjà préparé mon programme à l’avance. Seule une excursion manquait, celle de la mosquée de Tinmel. Le guide m’a alors expliqué qu’elle avait été enlevée du programme car peu de gens étaient intéressés par cette excursion.

Bon ce n’est pas grave Amin, je vais faire autre chose…Tiens, inscris-moi donc à la visite du patrimoine.

Bien, maintenant je vais pouvoir aller me changer. Ah, petit problème, la chambre est encore occupée jusqu’à demain. On me propose alors une chambre dans l’hôtel situé juste à côté, le Moroccan House. Personnellement cela ne me dérange pas, donc j’accepte bien volontiers dans la mesure où l’on se charge de me tirer cette foutue énorme valise que j’ai dû prendre faute de n’avoir pas trouvé le cadenas pour fermer mon autre valise.

Maroc 1 013.JPG

Bienvenue à l’hôtel Moroccan House, maison dans le pur style marocain ! On me sert le thé à la menthe avec un assortiment de gâteaux. Puis je découvre ma chambre… Un peu kitsch mais amusant ! C’est la chambre 59 A dans laquelle je ne resterai pas longtemps du reste car il y a un problème d’électricité et dans la journée je redescendrai au numéro 19 A.

Maroc 1 003.JPG

Le temps de me rafraîchir un peu, et me voici dans la rue. Il est 11 heures trente environ. Je prends la direction du jardin Majorelle qui se trouve à un petit quart d’heure à pieds.

Quelques scènes de rue au passage.

Maroc 1 262.JPG
Maroc 1 258.JPG

 Je reste facilement deux heures à déambuler dans les allées de ce magnifique jardin. J’y reviendrai dans une note.

 

Maroc 1 254.JPG

 A la fin de la visite je m’installe à la terrasse du café restaurant situé dans le jardin.  Qu’est-ce qu’on est bien ! Mais la journée n’est pas terminée et en quittant le jardin je prends un taxi pour aller dans la Médina. A Marrakech, il existe deux sortes de taxis : les petits taxis jaunes qui circulent uniquement dans la ville et les plus grands pour les trajets hors de l'agglomération. Les deux catégories sont de couleur jaune. A chaque fois, il faut se mettre d’accord sur le prix de la course. Les Français ont une très mauvaise réputation, celle d’être radins et vouloir tout pour rien ou presque. Durant mon séjour, il m’est arrivé d’écouter les autres touristes parler de leurs marchandages. C’était à qui payait le moins ! Pour un peu ils auraient même voulu être transportés gratuitement. Ça a le don de m’agacer prodigieusement. Chaque travail mérite salaire. J’ai eu l’occasion de prendre les taxis à de multiples reprises et à chaque fois je proposais la même somme qui me paraissait correcte, soit 20 dirhams, ce qui fait environ 2 euros.

Maroc 1 255.JPG

 En route donc pour la Médina. J’ai demandé au chauffeur de me conduire dans une herboristerie. J’ai prévu de rapporter des épices et autant faire mes achats tout de suite : cannelle en poudre, curry citronné, extrait de fleur d’oranger et huile d’argan.

 Ensuite je déambule dans les ruelles et j’arrive bientôt place Jemaa-el-Fna, le cœur de la Médina, autrefois c’était une gare routière et un immense marché aux puces. Elle est devenue aujourd’hui le lieu incontournable de la Médina, classée par l’UNESCO comme « chef-d’œuvre du patrimoine oral de l’humanité ».

 

Maroc 1 303.JPG

Il est environ 15h30 et déjà les premiers marchands prennent place. Je m’installe alors sur la terrasse du « Café du Glacier » devant un thé à la menthe. Leur thé n’est pas spécialement bon (le verre est rempli de feuilles de menthe à ras bord et on doit rajouter le sucre), mais la vue sur la place est imprenable et il faut se bagarrer pour y trouver une place. De là, je peux photographier diverses scènes avec mon gros objectif : les marchands de jus d’orange, les tatoueuses avec leur seringue de henné et leur petit tabouret, les marchands d’eau, les musiciens, les charmeurs de serpents, les montreurs de singes, bref toute une ambiance qui fait de cette place un lieu unique au monde.

 

Maroc 1 311.JPG

Les premiers marchands de grillades ont fini d’installer leur stand. La fumée commence à envahir la place et une bonne odeur de viande grillée monte dans les airs.

Dans mon dos, je sens la pression des touristes qui cherchent désespérément une place et qui pour un peu me monteraient presque sur la tête. Je reprends un autre thé à la menthe, rien que pour conserver ma place au premier rang et surtout je ne sais pas si j’aurai l’occasion de revenir ici.

 

Maroc 1 292.JPG

Avant de retourner à l’hôtel je fais un tour à pieds sur la place, je photographie les charmeurs de serpents. Il faut savoir que tout se monnaie. Ces hommes vont chercher les serpents dans le désert et c’est leur gagne-pain. Après, c’est à vous de savoir si vous acceptez de payer pour prendre des photos. Ça crée pas mal de tension car beaucoup de touristes refusent de donner une petite pièce. Un dirham représente environ 10 centimes d’euros ! Certains ne se baisseraient même pas pour les ramasser dans la rue et là ils refusent de débourser… Lamentable !

 

Maroc 1 284.JPG

Bref, tout ça pour dire que j’ai payé et je ne regrette pas. Le montreur voulait me mettre le serpent dans le cou et me prendre en photo avec. J’ai eu la pétoche et j’ai refusé. Si je reviens à Marrakech, je pense que j’oserai et puis je mangerai sur la place. Si Juju et Olivier avaient été avec moi, nous aurions sûrement diné dans cet endroit. Mais, toute seule…

Maroc 1 007.JPG

Retour en taxi à l’hôtel. Je vais dîner à l’hôtel Caspien puis je réintègre l’hôtel Moroccan House. Me voici donc dans la nouvelle chambre. Seulement cette fois, si l’électricité fonctionne correctement, je ne trouve pas le bouton pour éteindre la lumière au-dessus du lit. Une petite lanterne diffuse une lumière bleuâtre qui donne la désagréable impression d’être dans une chambre mortuaire ! Mais je suis fatiguée, alors tant pis, je me couche avec une serviette de bain sur les yeux. J’ai ouvert la fenêtre en grand et l’air frais des montagnes de l’Atlas envahit peu à peu la chambre. Demain je pars à la découverte de la vallée de l’Ourika.

 Retrouvez l'ambiance très particulière de la place Jemaa-el-Fna dans le diaporama qui suit :

 

À suivre

 

04:46 Publié dans Maroc | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, maroc, marrakech | |  Facebook

dimanche, 08 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -17-

Mercredi 28 janvier : escapade au Togo

 Adrien est ponctuel, nous aussi et nous voici donc partis pour Lomé, capitale du Togo. Nous rattrapons la route principale, axe important qui relie Lagos (au Nigéria), Cotonou et Lomé. Le trafic routier est important et nous croisons de nombreux convois de camions.

La route longe plus ou moins près le bord de mer, on aperçoit les cocotiers et, de temps à autre, un petit bout de mer. Les cultures maraîchères sont importantes par ici.

Bénin 2 996.JPG

Le trafic se fait soudain plus dense, des camions attendent le long de la route, nous arrivons à la frontière. Là, nous descendons pour prendre un visa d’entrée. Nous devons remplir un tas de paperasses, puis attendre l’obtention du tampon. Autour de nous c’est un fourmillement ininterrompu : beaucoup de Togolais vont travailler au Bénin et passent la frontière quotidiennement.

Nous avons de la chance, l’attente ne dure guère plus d’un quart d’heure.

Je suis assise à l’avant, à côté d’Adrien, ce qui me permet de photographier le paysage, les panneaux publicitaires.

Et voici bientôt les abords de Lomé, une immense cimenterie dégage une pollution monstre, tout est recouvert de poussière.

Balade sur un marché dans le centre où j’achète quelques bricoles. Il n’y a pas de touristes, aussi nous sommes un peu harcelés par de jeunes vendeurs, mais cela reste bon enfant, aucune agressivité de leur part.

Bénin 2 902.JPG

Lomé possède un très beau front de mer où les gens viennent se reposer, flâner sous les cocotiers. Au loin, on aperçoit les pêcheurs qui tirent leurs barques.

Bénin 2 936b.JPG

Le midi, Adrien nous emmène déjeuner dans un maquis. Au menu : poulet braisé. En accompagnement nous prenons de l’aloko ( bananes frites).

Bénin 2 970.JPG

L’après-midi nous faisons une halte au bord de la mer. Tout comme au Bénin, la plage est d’une beauté sauvage. Cependant des constructions sont en cours pour l’implantation d’hôtels. Le tourisme n’en est qu’au stade primaire. Tout reste à faire…

Nous rentrons tranquillement à Grand Popo.

A la soirée, je me rends sur la plage pour faire les dernières photos. Aurai-je enfin la chance d’avoir un superbe coucher de soleil ?

Bénin 1 1124.JPG

Demain ce sera la dernière note sur ce voyage africain. Hélas, toutes les bonnes choses ont une fin.

 À suivre      

04:08 Publié dans Bénin | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, bénin, togo | |  Facebook

vendredi, 06 août 2010

Carnet de voyage au Bénin -16-

Mardi 27 janvier : village de pêcheurs près de l’auberge de Grand Popo.

 

Bénin 2 823.JPG

Petite balade le long de la plage immense et… déserte. Les pêcheurs sont déjà partis en mer. Un métier difficile, il faut passer la barre dangereuse avant d’atteindre la pleine mer. Et puis pour un résultat bien souvent médiocre, juste de quoi nourrir la famille.

On comprendra aisément que dans ces cas-là, ils n’apprécient guère les quelques touristes qui viennent les harceler.

Bénin 2 819.JPG

Le village est calme, les enfants sont à l’école, les femmes dans les maisons.

Bénin 2 828.JPG

Quelques vestiges d’un passé colonial glorieux…

Petite sieste après le déjeuner, puis je remplis quelques cartes postales. À la soirée, Adrien passe à l’auberge. Demain nous avons en effet prévu d’aller nous balader au Togo tout proche, la frontière n’est qu’à 16km.

Nous nous donnons donc rendez-vous pour le lendemain matin à 8h !

 À suivre…

Ah j’oubliais de vous montrer …

Ça !

Bénin 2 854.JPG

Il s’agit d’un hôtel roulant, il vient tout juste de s’installer près de l’auberge, sous les cocotiers. Ses occupants, une trentaine d’Allemands pas très jeunes et assez bedonnants vont arriver demain. Ce bus leur sert d’hôtel pour la nuit. Trois semaines en Afrique, de Tunis à Dakar, en passant par le Niger, le Mali. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je ne me vois pas dormir dans ces caissons !

Bénin 2 855.JPG

16:35 Publié dans Bénin | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, bénin | |  Facebook