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jeudi, 14 octobre 2010

Istanbul -2-

Mardi 22 septembre, suite et fin.


podcast
Avant d’aller plus loin dans le récit, je dois vous montrer le plan de la ville afin que vous compreniez mieux par la suite.

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Istanbul est une mégalopole construite sur les deux rives du Bosphore. La partie occidentale se divise elle-même en deux zones bien distinctes, séparées par un bras de la mer de Marmara que l’on appelle « La Corne d’Or ».

La partie la plus célèbre, celle où l’on trouve, entre autres, l’église Sainte-Sophie, la mosquée Bleue ou encore le palais de Topkapi se situe au sud du bras de mer. Mon hôtel était à peu près à l’endroit indiqué par le numéro 71 sur le plan.

Deux immenses ponts relient la rive occidentale à la rive « asiatique ». Mais, de fait, cette partie d’Istanbul est beaucoup moins connue des touristes. Sur la carte ci-dessus VOUS NE VOYEZ QUE LA PARTIE OCCIDENTALE DE LA VILLE. 

Revenons maintenant à la journée de mardi. Je viens de quitter l’hôtel et je m’engage sur l’avenue en direction du nord pour rejoindre une grande artère où passe la ligne de tramway. Je reste toutefois prudente et ne me risque pas à prendre ce moyen de locomotion, bien pratique au demeurant. On verra ça une autre fois.

 Ma première impression n’est pas bonne. Certes, il fait beau, mais je trouve que la ville est sale, les gens pressés, peu souriants. La multitude des magasins de vêtements me laissent perplexe. Il y a de tout, du pire comme du meilleur. En fait, rien de particulier. Une grande ville comme on  en trouve dans tous les pays, avec son lot de publicité et d’affiches. Néanmoins je continue tranquillement ma balade et j’arrive bientôt en vue d’une mosquée près de laquelle se tient un marché. Juste à côté se dresse, magistrale, la porte de l’université d’Istanbul. Je traverse l’avenue (non sans difficulté ! et monte les quelques marches qui mènent à une large esplanade remplie de monde. Hum, ça sent bon les grillades ! Ça sent aussi fortement les crottes d’oiseaux. Je comprends rapidement pourquoi …

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Ma mauvaise humeur a fait place à la curiosité. Je pénètre à l’intérieur de la cour de la mosquée. Elle fut érigée sous le règne du sultan Bayezid II au début du XVIe siècle. Et je ne résiste pas au plaisir de vous mettre son portrait car je trouve que ces peintures de sultans sont magnifiques.

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La place est remplie de petits marchands ambulants qui vendent des épis de maïs grillés, ou bien encore des fruits.

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Il y a aussi les vendeuses de graines pour les pigeons et puis des vendeurs de pacotilles, et de vêtements encore ! La pendule de l’Université m’indique qu’il est bientôt 16h. Je mets ma montre à l’heure turque et je prends quelques photos.

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Ce sont les toutes premières ; je reprends ma balade et j’arrive, au bout d’une heure environ, à Sultanahmet, le centre historique. Mon côté pratique refait bientôt surface et je m’enquiers d’un office de tourisme. Hélas, mille fois hélas, non seulement personne ne parle français, mais en plus, toute la documentation est en anglais. Me voilà bien mal barrée. À ce stade de la journée le pessimisme reprend le dessus.

Mais que suis-je venue faire dans cette galère ? J’étais si bien chez moi à faire du patchwork, entourée de mes deux chats !

Néanmoins je persévère dans mes recherches et je finis par trouver une agence de tourisme aux affiches prometteuses.  Je pousse la porte, après tout, qui ne risque rien n’a rien.

Un miracle ! Un des employés de l’agence parle allemand. Je suis sauvée.

Parmi les excursions qu’il me propose je retiens en premier celle d’une balade en bateau sur le Bosphore, accompagnée d’une visite guidée de plusieurs endroits dans la ville. J’y reviendrai ultérieurement.

Je me laisse également tenter par un tour de ville en bus découvert. C’est une occasion de voir différents quartiers et de repérer ainsi les endroits où je pourrai revenir faire des photos.

Enfin, une excursion d’une journée sur les îles des Princes me parait une bonne idée pour décompresser un peu. Bon, cette semaine qui s’annonçait assez vide prend peu à peu tournure. J’achète des jetons de tramway et je rentre à l’hôtel pour organiser mon planning.

Il est 19h et je dîne sur place au restaurant de l’hôtel.

Il y a deux pelés et un tondu… Il faut dire qu’il n’y a qu’un seul menu, hors de prix. Les gens préfèrent sortir dîner en ville. On ne m’aura pas une deuxième fois !

Assez fatiguée quand même, je rejoins ma chambre et je reçois un SMS de ma fille. J’en profite pour l’appeler aussitôt afin de lui donner mes premières impressions. Lui dire que ces impressions sont assez mitigées et surtout que je suis très embarrassée pour pouvoir parler.

J’y avais pensé, me dit-elle alors.

Pourquoi ne m’en as-tu rien dit ? J’aurais choisi une autre destination !

Mais, ne t’inquiètes donc pas. Tu es suffisamment débrouillarde pour arriver à te faire comprendre et puis lors des excursions tu vas sûrement rencontrer des gens qui parlent français.

Oui, sans doute as-tu raison. On verra bien.

 

À suivre …

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mercredi, 29 septembre 2010

Istanbul -1-

Mardi 22 septembre 2009, première partie.


podcast
J’ai dû passer la nuit dans un hôtel près de Roissy car le départ a lieu ce matin. Le TGV avait une bonne heure de retard en gare de Saint-Pierre-des-Corps et il était donc 20h30 quand je suis arrivée à Roissy. J’avais réservé une chambre à l’hôtel Comfort au Mesnil-Amelot. Je commence à le connaître par cœur cet hôtel puisque c’est la troisième fois que j’y descends.

Lever à 4h du matin. Après un copieux petit déjeuner (ce qui est pris n’est plus à prendre !), j’attends donc la navette qui doit conduire les touristes jusqu’aux terminaux. Nous sommes quatre à attendre cette foutue navette qui tarde à venir. La cour de l’hôtel est encombrée par deux cars venant chercher une petite centaine de touristes. Si cette attente ne m’inquiète pas outre mesure – j’ai de la marge- il n’en est pas de même pour les trois autres personnes, des Américains, dont le visage se décompose peu à peu au fur et à mesure que s’égrènent les minutes. Pour ma part, je reviens à la réception et demande un taxi.

Les Américains- qui ne parlent absolument pas français- semblent au bord du désespoir. A les observer, j’en déduis qu’il s’agit d’une grand-mère accompagnée de sa fille et de son petit-fils âgé d’une bonne vingtaine d’années. Tandis que le jeune homme parlemente avec le réceptionniste, une des femmes vient vers moi et essaie d’entamer le dialogue. Elle est mal tombée avec moi. Cependant, dans la mesure de mes pauvres moyens en anglais, je lui demande :

Ouat Terminal ? oine, tou ou tri ?

Je vois alors que j’ai mis le doigt sur un point sensible car elle ne semble pas savoir. Vite, elle fouille dans son sac à la recherche des papiers.

Je lui fais alors comprendre qu’il reste la solution du taxi. A ce moment, mon taxi arrive. C’est un Espace pouvant sans difficulté prendre six personnes. Je lui explique que ces Américains doivent également aller à Roissy, au terminal 3. Sans complexe aucun, le chauffeur me dit alors :

C’est le tarif de nuit. Pour vous, ce sera vingt euros et trente pour les Américains.

Arnaqueur ! La dernière fois à la même heure j’avais payé quinze euros. Mais bon, j’ai beau lui dire qu’il exagère, il s’en fout royalement. C’est à prendre ou à laisser !

Dix minutes plus tard, le taxi me laisse devant les portes d’entrée du Terminal 1. Première chose à faire : repérer le hall d’enregistrement. C’est le n°3.

Le guichet ouvre à 6h30. J’ai donc de la marge pour me balader dans l’aéroport.

7h50 : début de l’embarquement sur un avion de la compagnie Turkish Airlines.

 

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8h30 : l’avion décolle…

Trois heures et trente minutes plus tard, nous survolons Istanbul. Je ne vois rien car j’ai pris une place côté couloir. Il est 12h30, heure locale (une heure de plus qu’à Paris). Après avoir récupéré ma valise, je quitte l’aéroport. Au dehors c’est une grande agitation. Dans le guide du routard, j’avais lu qu’on pouvait utiliser une navette pour rejoindre le centre d’Istanbul. J’ai en main les papiers de l’hôtel avec le nom, l’adresse et le numéro de téléphone.

Iou go in Yenikapi ?

Après acquiescement du chauffeur je grimpe dans le bus. L’aéroport est situé non loin de la mer de Marmara et nous sommes environ à quinze kilomètres d’Istanbul. La route longe la côte. Sur la mer, des centaines de cargos semblent attendre. Effectivement ils attendent l’autorisation de pouvoir s’engouffrer dans le détroit du Bosphore pour rejoindre la mer Noire. Premier arrêt : Yenikapi. C’est là que je descends.

Sur le plan que j’ai étudié en large et en travers avant mon départ, je sais que l’hôtel se situe pas très loin d’une gare. Donc, quand j’aurai repéré la gare (normalement située sur ma gauche) je ne serai pas loin. Je commence à remonter tranquillement sur une large avenue envahie par les voitures. Je suis très sereine. Au bout d’un quart d’heure, ne voyant toujours pas de gare en vue, je décide de prendre un taxi.

Hep, taxi !

Avant de grimper, je lui donne l’adresse.

Ail go in ze hôtel Orient, Mermercirel Caddesi nomber failve (caddesi signifiant rue).  

Le chauffeur me regarde d’un air suspicieux, regarde le plan et la photo de l’hôtel en miniature. Il hausse les épaules me faisant comprendre qu’il ne voit pas du tout où ça se situe.

Bon, il ne veut pas faire d’effort. Je reprends mon chemin et une minute plus tard je hèle un autre taxi. Même réaction du chauffeur !

Un léger vent d’anxiété souffle alors au dessus de ma tête. Bon, pas de panique Tinou, il te reste le téléphone.

Avec mon portable je compose donc le numéro de l’hôtel.

Il n’y a pas de réponse pour le numéro demandé , me susurre alors une voix féminine en français.

Je réitère l’appel en supprimant les trois premiers chiffres du numéro, qui sont ceux de la Turquie. Même réponse. Mais je suis têtue et je recommence en supprimant cette fois-ci les deux numéros suivants. Il ne reste plus que 7 chiffres. Le résultat est toujours nul. Le léger vent qui soufflait précédemment au-dessus de ma tête se transforme soudain en tempête. Et si l’hôtel n’existait pas ?

Le chauffeur s’est arrêté et attend un client. Il me regarde faire, ça m’agace prodigieusement.

Je sors alors de mon sac à dos la pochette où se trouvent tous mes papiers, à la recherche du numéro de téléphone de Nouvelles Frontières.

Allo, c’est Madame L. Je suis bien arrivée à Istanbul mais j’ai un petit souci. Je ne trouve pas l’hôtel que vous m’avez indiqué et personne ne semble connaître. Qu’est-ce que je fais maintenant ?

Donnez-moi votre numéro de portable et je vous rappelle.

Entre-temps le chauffeur de taxi est descendu de voiture et s’approche bientôt. Il tente alors de m’expliquer quelque chose que je comprends très vite finalement et qui me parait judicieux : entrer dans un hôtel proche et demander l’emplacement de mon hôtel. Je le gratifie d’un énorme sourire et reprenant mes affaires, je pénètre à l’intérieur d’un hôtel qui se situe juste derrière moi.

Naturellement la réceptionniste ne parle pas français. Il va donc falloir que je me fasse comprendre :

Hello ! Esquiouze mi, beut aille sirche ze hotel Orient.

Autant vous dire que je n’ai rien compris à ce qu’elle a répondu, mais ses gestes ont été amplement suffisants : son bras s’est alors tendu vers l’avant et sa main s’est pliée sur la gauche. Ouf,  cet hôtel n’est donc pas un leurre…

Je ressors pleinement rassurée et j’oblique donc sur la gauche, c'est-à-dire que je reviens sur mes pas. Dix mètres plus loin devant moi se dresse alors un bâtiment de couleur ocre-rouge que je reconnais aussitôt : Orient Hotel.

 

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J’étais passée devant sans le voir. Autant vous dire que c’est avec un sourire radieux que j’ai franchi le seuil de l’hôtel. À ce moment là, le portable se met à sonner :

Alors Madame L, vous en êtes où dans vos recherches ?

Ça y est, j’ai fini par trouver.

Bon tant mieux, je vous souhaite un bon séjour et allez vous reposer !

Aller me reposer ? Il en a de bonnes celui-là. Je ne suis pas venue pour me reposer mais pour profiter au maximum. Ma chambre se situe au premier étage et donne sur la rue. Elle est spacieuse, propre, le lit est bon, la salle de bain possède une baignoire et il y a même un sèche-cheveux. Bref, un hôtel qui correspond tout à fait à mes attentes. Il est situé dans la Corne d’Or, à deux cents mètres de la ligne du tramway qui dessert tout le centre de la ville. De ma chambre la vue n’a rien de folichon. Mais cela ne me gêne pas énormément, je ne suis pas venue pour rester enfermée dans une chambre. Un coup d’œil par la fenêtre :

 

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Après une rapide toilette et un changement de tenue, appareil photo en bandoulière, me voici dans la rue :

A nous deux Istanbul !

 

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dimanche, 26 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -9-

Samedi 16 mai : les dernières heures à Marrakech

 Ce matin je dois boucler ma valise avant 8h30, heure à laquelle je pars en excursion dans la médina. Nous sommes un petit groupe restreint de huit personnes, parmi lesquelles deux couples de Belges- dont un qui ne parle pas français-  et une dame allemande d’un âge certain. Le guide donnera donc les explications en français et allemand. Je suis assez étonnée de me rendre compte que je comprends ce qu’il dit en allemand. Sans doute parce qu’il parle assez lentement.

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Nous entrons dans la médina par « la porte du millet » et nous flânons dans les ruelles. Une belle cigogne a élu domicile sur le toit de la mosquée.

 

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Rencontre avec le boulanger qui fait cuire dans son four les pains apportés par les femmes du quartier. Un peu plus loin nous pénétrons dans l’antre du chauffeur de l’eau d’un hammam. La promenade continue, tranquille. J’ai le temps de photographier quelques enseignes :

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Le guide nous emmène ensuite visiter le musée. Comme j’y suis déjà allée, j’attends le groupe dans le jardin et j’en profite pour faire une pause devant un café et des cornes de gazelle.

La balade s’achève vers 13 heures et je rejoins l’hôtel. Maintenant c’est l’attente :

Ah, tiens, pour m’occuper je vais aller faire un tour dans le quartier. Nous sommes à Guéliz, la ville nouvelle et si les avenues sont larges et fleuries, il n’y a rien d’exceptionnel à découvrir. Comme toutes les grandes villes on trouve des immeubles ultramodernes, des grands magasins qui n’ont rien à envier à ceux des grandes villes européennes.

Je regagne donc l’hôtel, non sans m’être arrêtée au préalable dans une belle pâtisserie pour acheter des cornes de gazelle !

A 15h45 pile, on vient me chercher pour me conduire à l’aéroport. Voilà, c’est fini (déjà ?).

La suite ne présente qu’un intérêt relatif. Le voyage du retour fut extrêmement rapide puisque, à peine 3 heures plus tard, l’avion atterrissait à Orly. Il était 23 heures quand, après avoir récupéré ma valise, je suis sortie de l’aéroport. Il pleuvait… Je me voyais mal attendre le petit matin pour prendre la navette jusqu’à Paris. Aussi j’ai hélé un taxi qui m’a conduite jusqu’à la gare Montparnasse. Là, pas un chat ! Enfin, deux pelés et un tondu… En plus il faisait un froid de canard. De l’autre côté de la rue j’aperçois alors l’enseigne lumineuse d’un hôtel. Je décide de tenter ma chance et c’est ainsi que je me suis bientôt retrouvée dans un lit, bien au chaud, la fenêtre grande ouverte pour écouter la pluie tomber sur les toits !

Le lendemain matin , j’ai pris le TGV et à 10 heures j’étais chez moi.

L’après-midi Peggy et Thierry sont venus prendre le café à la maison et nous avons englouti tous les gâteaux.

Pour terminer ce récit, voici quelques photos prises dans la médina.

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lundi, 20 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -8-

Vendredi 15 mai : Essaouira la belle, suite et fin.

 Nous découvrons les fortifications, la médina, puis le marché et enfin une fabrique d’objets en thuya. Un peu rapidos tout ça ! A peine le temps de photographier. Comme d’habitude je suis à la traîne et je n’arrête pas de râler. Il faudra que je revienne…Après le marché, le guide nous propose de déjeuner dans un restaurant face à la mer. J’hésite un peu : vais-je zapper le repas pour profiter de ce temps afin de me balader ?

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Finalement j’abandonne l’idée de marcher encore. Il fait un vent à décorner un cerf appelé le taros (le vent, pas le cerf).  Pas étonnant si Essaouira est devenue la Mecque des véliplanchistes !

Alors je m’écroule dans un fauteuil face à la mer et je commande un tajine aux pruneaux et aux amandes.

 

Après le repas, le guide nous emmène voir un arbre extraordinaire, vieux de 400 ans. C’est un ficus benjamina si haut que je n’ai pas assez de recul pour le photographier en entier.

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Maintenant, direction l’association de fabrications de bijoux en argent. Pfff… J’attends dans le jardin. Ils sont très beaux ces bijoux, mais bon, j’en achète à chaque fois et une fois en France, je ne les porte pratiquement jamais. Je pourrais en prendre pour Peggy, mais elle est allergique à tous les métaux, hormis l’or. Cela lui provoque d’énormes plaques rouges et des démangeaisons.

Retour dans le car et direction Marrakech.

 Conclusion de cette journée : visite intéressante mais pas assez de temps ! Et si vous avez l’occasion un jour d’y aller, prévoyez une petite laine car le taros est un vent glacial !

A suivre

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04:20 Publié dans Maroc | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, maroc, essaouira | |  Facebook

jeudi, 02 septembre 2010

Carnet de voyage à Marrakech -5-

Jeudi 14 mai : visites dans la Médina de Marrakech

 Ce matin-là, je devais visiter une partie de la médina un peu moins touristique en compagnie d’un guide. Mais l’heure du rendez-vous passe et je ne vois toujours personne arriver !

Un peu plus tard un responsable de l’agence vient me prévenir que les guides sont en grève. La visite est donc reportée au samedi matin.

Bon, ce n’est pas trop grave. Je remonte dans la chambre chercher le guide du routard et je m’organise bientôt un petit circuit.

Hep taxi ! Pouvez-vous me conduire jusqu’à la Bâb (porte) Doukkala ?

C’est comme si on y était !

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Un quart d’heure plus tard je déambulais dans les ruelles protégées du soleil par des paillages… Je tombe sur un jeune qui me propose alors de découvrir des entrées de riads dans un dédale de rues sans noms.

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 Un peu plus loin, je débouche sur une petite place où se tient un marché. C’est là que je vais trouver un plat à tajine pour ma fille.

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Mes pas me conduisent bientôt devant l’entrée du musée de Marrakech. Ce musée est l’ancien palais  Dar M’Nebhi , datant de la fin du XIXe siècle et appartenant au ministre de la Défense du sultan de l’époque.  A l ‘indépendance du Maroc, cette demeure devint la première école de filles.

 

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Le  14 mars 1997, le roi Hassan II inaugura le musée. Ce musée s’étend sur une superficie de 2000m2 en plein cœur de la Médina.

Vous voulez visiter ? Alors suivez-moi :