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mercredi, 25 novembre 2009

Carnet de voyage au Bénin -11-

Vendredi 23 janvier : d’Abomey à Grand Popo.

 

Après une nuit agréable dans ce lieu si paisible, nous partons visiter les demeures royales des anciens rois d’Abomey. Au passage, nous nous arrêtons prendre la photo de la statue de Gbéhanzin qui trône fièrement à l’entrée de la ville.

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 Il a fière allure, ce fougueux guerrier qui tint tête à l’armée française au moment de la prise du territoire danxomé. La lutte entre les deux armées fut féroce. Gbéhanzin dut se résoudre cependant à déposer les armes. Il fut alors déporté à la Martinique, puis en Algérie où il mourut sans jamais revoir son pays.  

Une manifestation avait lieu au moment de notre pause-photos : les enseignants du Bénin réclamaient d’être payés, ce qui apparemment, n’avait pas été fait depuis quelques mois !

 

Nous voici maintenant devant l’entrée des palais royaux, ou, plutôt devrais-je dire, devant l’entrée des deux seuls palais subsistants, le reste ayant été pillé, anéanti au cours des ans.

Durant près de 300 ans, douze rois se sont succèdés sur le trône du royaume d’Abomey. Chaque nouveau roi se devait de faire construire son palais. L’ensemble constituait donc une cité impériale s’étendant sur plus de 40 hectares. Hélas, aujourd’hui il ne reste plus que deux palais, celui du roi Ghézo (1818-1858) et celui du roi Glélé (1858-1889), le père de Gbéhanzin.

 

L’Unesco a donc inscrit ce site au Patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1985. D’importants travaux ont été mis en œuvre pour restaurer les vestiges, en particulier de magnifiques enfilades de bas-reliefs représentant les différents emblèmes des rois.

Malheureusement, LES PHOTOS SONT INTERDITES et on peut regretter qu’aucun livre ne soit proposé à la sortie pour garder une trace écrite de cette intéressante visite. Seul, un petit catalogue retrace le travail effectué par l’Unesco

Un musée est ouvert à l’intérieur des différentes salles de ces palais où on peut admirer des objets ayant appartenu aux rois et à leurs conseillers. Un peu plus loin, je tombe en arrêt devant une superbe sculpture et là, le guide m’apprend que c’est une copie, l’originale étant à Paris, au musée du quai Branly ! DECIDEMENT, ON CONTINUE DE TOUT PILLER EN AFRIQUE ! Je trouve ça particulièrement choquant.

Parmi les différents objets, le trône du roi  posé sur quatre crânes humains rappelle qu’on n’est pas chez des rigolos ! D’ailleurs rappelez-vous les Amazones, ces fières guerrières, qui –dit-on- se coupaient les seins pour mieux tirer à l’arc !

 

 

Quand un roi mourait, il était coutume que ses femmes (un des rois en eut 42), se fassent enterrer vivantes avec lui ! Ah, l’amour, quand tu nous tiens …Une visite TRES intéressante donc.

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Nous quittons Abomey et filons bon train vers Grand Popo. Ah, Grand Popo, sa plage, ses cocotiers, sa mer… Le temps de poser mes affaires dans la chambre ...

Allez, je vous laisse, je vais piquer une tête dans l’eau.

À suivre…

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vendredi, 23 octobre 2009

Carnet de voyage au Bénin -10-

Jeudi 22 janvier : de Parakou à Abomey

Avant de reprendre la route en direction d’Abomey, certains d’entre nous souhaitent changer de l’argent. Aussi Joseph les accompagnent-ils dans une banque le temps que les autres attendent à l’hôtel.

8h30, 9h… 9h30 et toujours personne ! L’attente devient intolérable. Aussi le reste du groupe prend le second car et va rejoindre le groupe qui est à la banque.

Elle se situe juste à côté de la prison de Parakou. Et là, nous apprenons que nos malheureux compagnons de route sont « séquestrés » dans la banque. Le mot peut paraître un peu fort et pourtant c’est bien la réalité. Pas question pour eux de pouvoir ressortir de la banque puisqu’on leur a pris leur passeport. Ils sont donc obligés d’attendre le bon vouloir des employés… Ce n’est qu’à 11h qu’ils quittent la banque sous nos applaudissements fournis et le sourire du gardien de la prison, en stationnement devant l’entrée avec sa mitraillette !

La journée risque d’être un peu longue avec ce retard.

 

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Arrêt dans une nouvelle école.

Nous atteignons Dassa et l’auberge des autruches à 14h pour le déjeuner.

L’après midi nous  nous arrêtons pour photographier les sacs de tapioca au bord de la route. Chaque marchande étale sa production sous une pancarte aux noms parfois très évocateurs !

 

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J’en profite pour acheter un sachet de bâtonnets de cacahuètes, frits et légèrement pimentés, une spécialité de la région. Nous atteignons Abomey vers 18h. Nous voici donc dans l’ancienne capitale de ce qui fut le royaume d’Abomey.

Petite histoire :

Le royaume d’Abomey prit naissance au XVIIème siècle. Le fondateur en fut Houégbadja (1645-1685).

13 monarques régnèrent sur le territoire. Le dernier roi fut Agoli-Agbo, le fils du roi Béhanzin. Son règne fut de courte durée (de 1894 à 1900), le Dahomey ayant eu à subir les attaques de l’armée coloniale française. Mais j’y reviendrai demain, lors de la visite des demeures royales.

L’auberge d’Abomey ne dispose que d’une seule chambre libre. Nous sommes donc logés dans une annexe toute proche et nous ne perdons rien au change.

 

 

Bienvenue chez Monique à La Lune !

 

Le jardin est transformé en une véritable exposition de sculptures africaines. On ne sait plus où donner de la tête tellement il y en a, de toutes formes, de toutes tailles. Les artistes travaillent sur place. Je pense à Thierry, s’il était là, il se régalerait. Aussi je photographie un maximum de sculptures.

 

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Les chambres sont situées un peu plus loin, dans un beau jardin, lui aussi décoré de sculptures.

 

À suivre…

Deux diaporamas vont vous permettre de découvrir ce lieu insolite :

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mercredi, 07 octobre 2009

Carnet de voyage au Bénin -9-

Mercredi 21 janvier : retour à Parakou, suite et fin

 

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Après le déjeuner, Joseph nous emmène visiter un village typique de la région de l’Atakora, où les maisons ont une architecture très originale .Ce sont des fermes fortifiées, appelées "Tatas", d’un étage et conçues à l'origine pour se protéger des attaques ennemies. Nous sommes dans une région peuplée par les Bétammaribé et les Sombas (maçons), des ethnies qui s’étaient réfugiées dans cette région pour échapper aux cavaliers Bariba et aux razzias esclavagistes des rois d’Abomey. Joseph est particulièrement fier de nous faire connaître cet endroit car lui-même est descendant d’une famille Bétammaribé. D’ailleurs il  s’est construit son propre Tata dans un autre village de la région.En voici la carte postale : 

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Et voici l’oncle de Joseph devant son Tata : il s'appelle Bago-Unkui.
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 La conception de ces demeures est particulièrement ingénieuse. Après la visite de ce village, nous rejoignons la route principale et Joseph nous paie un pot avant de quitter définitivement la ville de Natitingou.

Nous arrivons pour le dîner à l’auberge de Parakou où nous avions déjà dormi le dimanche précédent. Je me réapproprie d’office la chambre 1 (située au rez-de-chaussée ce qui évite le transport des valises).

Après dîner, je ressors en compagnie de Sylvie et Patrick à la recherche d’un cybercafé pour vous donner de mes nouvelles. C’est Adrien qui, gentiment, se propose de nous conduire et de nous attendre !

La suite du voyage plus tard…

 

Diaporama : Tata Sombas de l’Atakora.

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vendredi, 11 septembre 2009

Carnet de voyage au Bénin -8-

Mercredi 21 janvier : retour à Parakou, première partie.

 

 

Nous quittons l’hôtel Pendjari et retraversons le parc. Arrêt à la mare Bali pour apercevoir les hippopotames flemmarder dans l'eau.

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A la sortie du parc, nous nous arrêtons dans le petit village où les habitants récoltent le coton. Le coton représente la source essentielle de leurs revenus, c'est-à-dire environ 19000 francs CFA annuellement et  par famille (et non par personne !), ce qui représente environ 20€. A cela vous rajoutez un peu de culture de manioc et d’igname et vous avez fait le tour des revenus des villageois. Juste de quoi survivre… Et si par malheur les conditions climatiques se dégradent, c’est la famine assurée et il ne reste alors comme issue que le départ vers les grandes villes pour grossir le flot des miséreux.

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Un peu plus loin, nous allons voir les chutes d’eau de Tanougou. La présence de cette cascade a développé tout autour une végétation luxuriante qui rompt avec la savane herbeuse rencontrée précédemment.

Évoluons, évoluons et  grimpons !

Tu m’excuseras Joseph, mais je préfère rester en bas à vous attendre et à regarder les jeunes qui s’élancent dans les eaux glacées pour la photo.

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L’endroit est assez touristique et des petites échoppes proposent une foule de souvenirs. Il y a également un restaurant bien sympa à la terrasse de laquelle je me serais bien volontiers attardée pour déguster un jus de fruits. Mais nous avons une journée chargée et nous reprenons bientôt la voiture en direction de l’hôtel Baobab où nous allons retrouver nos deux minibus et leurs chauffeurs qui nous attendent.

Intermède : sur la route une voiture vient de tomber en panne.

Une poussette et ça repart pour un tour !

 

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Nous reprenons la même route qu’à l’aller et nous nous arrêtons à Natitingou pour déjeuner.

Joseph nous a réservé une surprise : au menu, un  plat typiquement béninois, à savoir  l’amiwo, accompagné de wagassi (fromage à crôute rouge servi frit), le tout agrémenté d’une sauce à base de tomates, d’oignons et de piment. Voici la photo, l’assiette est incomplète car j’avais déjà commencé à manger !

 

 

Allez, c’est reparti …

 

A suivre

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dimanche, 16 août 2009

Carnet de voyage au Bénin -6-

Lundi 19 janvier : de Parakou à Tanguiéta, suite et fin.

 

Après cette pause très agréable, nous reprenons la route.

Nous voici maintenant dans la ville de Natitingou, le fief de notre guide. Il nous arrête devant une poste pour acheter des timbres. Je profite de l’occasion pour poster la plupart des lettres que Thierry m’a confiées. Il a en effet dessiné un timbre sur le Bénin et je suis chargée d’envoyer une dizaine de lettres.

 

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Après la corvée de la poste, c’est l’arrêt achat de souvenirs dans une boutique artisanale située un peu plus loin sur une large avenue. Je résiste encore à toute tentation ! 

 

Nous atteignons enfin Tanguiéta en fin de soirée. Auberge agréable dans une forêt. Chaque chambre est située dans une case qui rappelle celles visitées le matin même, avec le confort en plus. Voici la mienne :

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Nous dînons dehors, à la lumière de bougies et nous avons droit à un spectacle de danse locale effectuée par des jeunes. J’ai totalement loupé la vidéo ! Sans doute est-ce dû au fait que j’ai bu deux cocktails… Il me faudra un certain temps pour récupérer tous mes esprits.

Au menu du soir : un EXCELLENT COUSCOUS dans lequel j’ai mis un peu trop de piment ce qui m’a achevée pour le reste de la soirée !

Demain, c'est du sérieux : nous pénétrons dans le parc de la Pendjari !

 

 

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A suivre…

 

Voici le diaporama de cette journée :

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