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jeudi, 18 juin 2009

Carnet de voyage au Sénégal -10-

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Après la visite dans le village Peul, nous revenons déjeuner à bord. Nous assistons à la tractation entre des pêcheurs qui viennent d’attraper un énorme « capitaine » et essaient de le vendre au cuisinier. Mais la transaction ne se fait pas .

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Peu après une vedette vient chercher des touristes de passage sur le bateau. Ce sont deux couples que l’on qualifierait de « ringards », copie palote de riches américains en vadrouille !  Les deux femmes font penser aux actrices des années cinquante, tant pour l’âge que pour la mise ! Et la vedette repart avec son chargement dans une immense gerbe d’eau… au risque de faire chavirer la barque des pêcheurs.

Après le déjeuner, nous embarquons sur la barge qui nous conduit à l’embarcadère du  « Gîte d’étape du fleuve». Nous y apercevons les couples du matin qui sont toujours à table sur la terrasse ombragée.

Ce gîte est particulièrement fréquenté par des chasseurs (de décembre à mars).  Je n’ai pas trouvé de site web. Dommage !

Ce qui nous attend n’a rien de réjouissant –enfin pour moi : visite de l’usine de raffinage de la canne à sucre. Un ancien employé nous attend, il va nous servir de guide et nous expliquer les différentes étapes pour passer de la canne au sucre.

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 Je vous avouerai que j’ai zappé une partie de ses explications, j’ai cependant noté que cette usine fournit la totalité du sucre utilisé dans le pays. Elle fonctionne sans discontinuer et emploie un nombre considérable de personnes.

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Bref, cela semble un modèle dont les Sénégalais sont extrêmement fiers.

Après la visite, il est prévu d’assister au brûlage d’une parcelle de canne. En effet, la coupe reste manuelle et le brûlage permet de neutraliser les éventuels dangers que représentent les serpents, les  phacochères et autres bestioles.

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Nous sommes invités à grimper dans un bus qui va nous conduire sur la parcelle à brûler…Trois quarts d’heure plus tard, nous arrivons enfin sur les lieux ! La nuit commence déjà à tomber. Moi je pense surtout qu’il va falloir se farcir encore trois quarts d’heure de route pour le retour, sur un chemin  passablement défoncé, en évitant d’accrocher les convois de canne qui rapportent leur chargement à l’usine.

La parcelle mise en feu s’étend sur cinq hectares. Il faut bien avouer que le spectacle est assez impressionnant !  

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Retour vers l’usine, un peu plus long encore car il fait nuit maintenant.

Le menu du soir va bien vite me faire oublier ces désagréments ( je parle pour moi car cette visite semble avoir fait l’unanimité , comme quoi les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas). Donc au menu :

Langouste grillée, poisson en papillote avec purée de patate douce, glace. Et pour faire digérer, une infusion à la citronnelle ! Bonne nuit tout le monde, à demain.

A suivre ...

 

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04:08 Publié dans Sénégal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, sénégal | |  Facebook

samedi, 13 juin 2009

Carnet de voyage au Sénégal -9-

Mardi 18 décembre

Au programme de la matinée : visite d’un village de nomades Peuls dont les troupeaux de zébus paissent pour quelques mois près des rivages du Sénégal.

Avant d’y aller, Ansou nous a donné la veille au soir quelques recommandations :

« Nous devrons marcher un peu, le chemin est très épineux, prévoyez donc des chaussures montantes. D’autre part, dans les arbres il y a des essaims d’abeilles sauvages. Il faudra passer rapidement. Evitez surtout de mettre du parfum ou tout autre déodorant qui pourraient les attirer. Mettez des vêtements à manches longues. Enfin, ne vous approchez pas des zébus. Les femelles sont plutôt agressives et vous risqueriez d’attraper un coup de corne !»

Bon, ça promet, je n’ai pas de manches longues, les seules chaussures montantes sont mes chaussures de ville…Il faut savoir que les abeilles ont tout de même la taille de nos frelons, ça laisse songeur !

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A huit heures nous embarquons sur la barge qui nous conduit sur le rivage. Après une petite demi-heure de marche sans véritable danger, nous arrivons soudain dans une vaste clairière verdoyante où paissent en toute liberté des troupeaux de zébus.

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Le spectacle est très bucolique, il règne en ce lieu  une beauté, une quiétude inégalable. Les nomades vivent dans des cases qu’ils construisent en paille tressée.

Les agneaux sont regroupés dans un enclos entouré d’épines afin de les protéger d’éventuels prédateurs.

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Toute leur richesse est dans leurs troupeaux (zébus, moutons, chèvres) qu’ils transmettront plus tard à leurs enfants.

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Nous rencontrons le chef du village, un respectable vieil homme de 90 ans qui, malheureusement, souffre de la vue.

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Retour au bateau et départ vers la prochaine escale : Richard-Toll.

A suivre…

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04:59 Publié dans Sénégal | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyage, sénégal | |  Facebook

jeudi, 11 juin 2009

Carnet de voyage au Sénégal -8-

La cloche du bateau retentit : c’est l’heure du départ pour Dagana.

Nous descendons le fleuve avec la barge et bientôt, après un méandre nous apercevons le quai de cet ancien comptoir colonial qui eut ses heures de gloire au XIXe siècle, tout comme Podor.

Les belles maisons sont  très endommagées faute de restauration. Dans une rue adjacente, Ansou nous montre la maison ayant appartenu à la famille de Chaban-Delmas.On ressent un certain malaise à voir ainsi ce paysage qui semble figé dans le temps. Nous visitons la cour intérieure d’une de ces maisons. Sur le quai, le bâtiment de l’ancien fort a été l’objet d’une restauration inachevée.

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Au bout du quai, nous bifurquons sur la gauche. Ansou nous prévient :

« Nous allons traverser le marché. Pour les photos, faites très attention, les gens ici n’apprécient pas !»

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C’est un marché typiquement local. Nous ne semblons pas être particulièrement les bienvenus, enfin c’est ce qu’il m'a paru. Un peu plus loin, nous arrivons devant l’école primaire. L’accueil y est un peu plus chaleureux. Les classes vont du CP au CM2.

Je délaisse le groupe un instant pour aller jeter un œil dans la classe de CE2. La maîtresse est dans la cour avec les autres. A mon arrivée, tous les élèves se lèvent et disent : «Bonjour madame !».

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Il y a de quoi être surpris, n’est-ce pas ? Dans la classe de CM2 surveillée par le plus grand de la classe, c’est par une chanson que je suis reçue !... Cela fait rêver quand même !

J’ai fait un échange d’adresse avec Mme Diop Abibatou Sarr, la maîtresse du CE2 que vous voyez sur la photo.

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Après cette visite, nous allons voir un atelier de batik créé par des jeunes.

Le soleil décline rapidement et nous quittons Dagana pour rejoindre le bateau. Coucher de soleil sur le fleuve.

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A suivre …

D'autres vues de Dagana :

 

lundi, 08 juin 2009

Carnet de voyage au Sénégal -7-

Le bateau a levé l'ancre et repris sa lente progression sur le fleuve. Après le petit déjeuner je me suis installée sur le pont supérieur pour photographier les rives du fleuve. C’est une succession de villages animés où les femmes sont occupées au lavage.

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A l’approche du bateau, qui de temps à autre émet un strident coup de corne, des hordes d’enfants déboulent sur le rivage et se mettent à crier, gesticuler, danser, taper dans les mains, faire de grands signes. Il faut dire que le «Bou-el-Mogdad» est le seul bateau à naviguer sur le fleuve.

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Toutes ces scènes sont joyeuses, colorées et je me retrouve avec plein de photos qui se ressemblent toutes. Le choix va être difficile à faire !

 

Nous approchons de Dagana. Le bateau jette l’ancre un peu en amont, et nous partons pique-niquer sous les manguiers.

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Au menu, le plat traditionnel du Sénégal, le tiéboudienne, appelé aussi riz au poisson. Je peux vous garantir que ça vaut toutes les paellas du monde ! Parmi les légumes accompagnant le poisson il y a du tamarin, des carottes, un genre de potiron et d’autres légumes dont les nom s m’échappent totalement aujourd'hui. Bref, ce fut un délice !

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Une petite sieste n’est pas de refus.

A 16h la barge nous emmène à la découverte de la ville de Dagana.

A suivre…

Vous trouverez d'autres photos des rives du fleuve ci-dessous.

 

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dimanche, 07 juin 2009

Carnet de voyage au Sénégal -6-

Voyage au Sénégal, VI

 

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Nous rejoignons le bateau vers 19h. Je vous avais dit qu’une surprise nous attendait : ce soir nous dînons à terre ! Durant notre absence l’équipage est allé sur la rive sénégalaise préparer un méchoui, installer des nattes sur le sol et disposer tout le long du chemin des lampes tempête. Et à 20h30 nous voici tous embarqués sur la barge, une petite laine sur le dos car il fait frais ( tout est relatif, disons 20°), et la lampe torche dans le sac pour ne pas se perdre en chemin.

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Un grand feu est allumé, les gamins du village d’à côté sont déjà là. Dans le ciel des centaines d’étoiles scintillent, c’est un moment à la fois féerique et festif !

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La journée se termine vers 23h.
A suivre