jeudi, 05 avril 2007
VIETNAM, I
lundi, 22 janvier 2007
Coucou, me revoilà !
Eh oui, c'est bien moi ! J'ai laissé mes copains pour rentrer au bercail.Ce n'a pas été sans une certaine nostalgie que vous comprendrez peut-être dans les jours à venir quand je vous raconterai nos péripéties.
Mais pour l'instant, je dois me remettre d'un voyage assez long et pénible qui nous a fait partir dimanche à 11h( heure de Paris) de Saïgon pour finalement atterrir à Paris ce matin à 7h45 ( une heure de retard). Là-dessus il faut rajouter le train pour rejoindre Tours. Il ne partait qu'à 13h45.
Ce n'est finalement qu'à 16h que j'ai enfin pu poser les valises ( une de plus achetée en cours de route !).
A demain pour le début des aventures.
19:00 Publié dans Correspondance | Lien permanent | Commentaires (14) | Envoyer cette note
mardi, 23 janvier 2007
Carnet de route au Vietnam, premier jour
Bon, me voici bien rentrée et c'est maintenant l'heure de faire le bilan de ce périple à travers le Vietnam. Je vous invite donc à me suivre et à découvrir ce merveilleux pays :
Samedi 6 janvier, 6h30 du matin.
Ma fille est à l'heure ! Elle m'emmène jusqu'à la gare de St Pierre-des-Corps pour prendre le TGV de 7h23. A peine deux heures plus tard, me voici arrivée à Roissy. Toujours le même grand foutoir, un va-et-vient incessant de gens qui se croisent, les uns stressés, les autres fatigués, en partance ou en retour du monde entier. C'est étrange, mais on a l'impression que cet aéroport est en chantier permanent. Si vous rajoutez qu'il ne se passe pas un jour sans qu'une alerte à la bombe soit annoncée, vous imaginez aisément le chaos. Naturellement l'alerte a eu lieu au moment même où je m'apprétais à monter sur l'escalator qui me permettait de passer du terminal B au terminal C !
" Reculez messieurs dames s'il vous plait !". Bouclage de la zone...
Panique des gens qui étaient déjà à la bourre ! J'avais une bonne marge de manœuvre ce qui m'a permis de trouver sans stresser un autre moyen d'accés de B à C...
Reste maintenant la pénible opération d'enregistrement des bagages. Ici, les comptoirs d'enregistrement gèrent indifféremment tous les départs. C'est ainsi que je me suis retrouvée à faire la queue derrière déjà quelques centaines de personnes. Une légère appréhension de voir ma valise partir pour Mexico ou Conakry m'a effleurée un instant.
Cette attente a eu l'avantage de me permettre de faire la connaissance de deux jeunes femmes qui allaient jusqu'à Hué. Elles travaillent toures les deux à la Compagnie des Eaux et ont pris une semaine de congé sur leur temps de repos pour apporter leurs connaissances techniques sur le traitement des eaux aux Vietnamiens. Une façon intelligente et efficace d'aider le pays. Au passage je leur adresse un coucou, je sais qu'elles vont suivre mes aventures !
Dans l'avion, un boeing 777, nous nous sommes retrouvées sur la même rangée. Malheureusement nous n'avons pas pu continuer la discussion car j'avais avalé un somnifère et j'ai sombré rapidement dans une profonde léthargie durant 5 heures. Le reste du voyage m'a paru interminable et j'ai commencé à me dire que j'avais dépassé l'âge des grands voyages en avion. J'ai dû me secouer un peu pour ne pas déprimer complètement.
Dimanche 7 janvier, 7h30 du matin, aéroport d'Hanoï :
" Good morning Vietnam ! "
Sitôt ma valise récupérée, je me précipite en dehors pour fumer une cigarette. Oups ! une étrange sensation d'étourdissement me saisit et je dois allumer une seconde cigarette pour ne pas tomber dans les pommes.
Bon, ce n'est pas le tout, il faut maintenant trouver le guide. L'aéroport s'est vidé et il ne reste plus qu'un petit groupe d'Européens à la mine grise et fripée. Pas de doute, c'est mon groupe.
" Bonjour messieurs dames !"
Le guide a une bouille toute ronde et souriante. Il s'appelle Thien. Nous sommes 19 au total, 7 couples dont un jeune couple de mariés qui sont en voyage de noces et 5 célibataires.
Tout ce petit monde embarque alors à bord d'un car et nous voilà partis en direction de la baie d'Along, située à environ 150km de Hanoï. Le temps est relativement doux ( envrion 16°) et le soleil brille légèrement.
Nous traversons une campagne verdoyante où s'activent des hommes et des femmes dans les rizières.
Les femmes portent très souvent un foulard sur le visage. C'est pour se protéger de la pollution, mais également pour éviter l'effet des rayons du soleil sur la peau. Contrairement à nous, les Vietnamiennes envient les peaux claires !
Nous n'avons pas fait cinquante kilomètres que déjà nous nous arrêtons pour la visite d'une poterie.
Je vous dirai franchement que cette visite, bien que très intéressante, n'a pas motivé beaucoup le groupe, plutôt enclin à rejoindre rapidement l'hotel pour se rafraîchir !
Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour prendre les cochons en photo.
Ils sont bel et bien vivants et il faut entendre le tintamarre qu'ils font, les pauvres. Ils couinent de toute leur force et le chauffeur de la moto ne trouve rien de mieux que de leur tordre les oreilles !
Un des cochons du dessus se met alors à faire pipi et inonde son congénère du niveau inférieur...
Mais nous reprenons la route et finalement nous atteignons Bai Chay pour l'heure du déjeuner.
Vous trouverez d'autres photos en cliquant ICI et en allant dans la catégorie Vietnam.
A suivre...
22:30 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note
mercredi, 24 janvier 2007
Carnet de route au Vietnam, premier jour (suite et fin)
Nous voici donc dans la baie d’Along située dans le golfe du Tonkin.
Deux villes se font face, Bai Chay la touristique et Hon Gay l’industrieuse, reliées par un pont suspendu tout neuf, à la forme stylisée d’une jonque à voile et construit par les Japonais.
Depuis 1994 les deux villes ont été réunifiées pour former Along-ville ( ou Along-city).
En 1993, l’UNESCO a classé l’endroit au Patrimoine mondial de l’humanité.
Près de trois mille pains de sucre émergent de l’eau et forment un paysage à la fois étrange et envoûtant, baigné dans une brume quasi permanente.
Aujourd’hui, la région est en plein bouleversement. Les constructions et les hôtels sortent de terre comme des champignons. Il est certain que dans quelques années la baie d’Along deviendra un de ces lieux où l’on côtoie plus de touristes que d’autochtones. Mais pour l’heure, la ville de Bai Chay où se trouve notre hôtel commence tout juste sa mutation et il est certain que le marché local, situé au pied de notre hôtel peut compter ses jours d’existence.
Au départ, nous pensions qu’il s’agissait d’un bidonville. Mais je vous en reparlerai plus loin…
Pour l’instant nous passons à table dans un restaurant en face de l’hôtel Sunlight où nous logeons. Après le déjeuner, le guide nous propose une balade en car le long de la baie. Nous longeons la côte puis nous traversons le pont suspendu qui vient tout juste d’être inauguré. Au retour, le car nous laisse dans le centre de Bai Chay et nous rentrons seuls à pied jusqu’à l’hôtel, histoire de s’imprégner de l’atmosphère locale.
La première chose qui nous frappe c’est évidemment la circulation ! Beaucoup de vélos et de motos qui klaxonnent à tout bout de champ.
Pratiquement aucun feu et à priori pas de code de la route. On double aussi bien à droite qu’à gauche. Nous apprendrons très vite à nos dépens que pour traverser une rue, il faut s’engager tranquillement et ne pas s’occuper de ce qui se passe autour. C’est la seule façon d’arriver sûrement de l’autre côté de la chaussée.
Nous passons tout près de l’hôtel Halong I, un bel édifice colonial datant de 1935 et où Catherine Deneuve séjourna lors du tournage du film « Indochine » en 1991. Je ne l'ai pas photographié.
Au loin, nous apercevons les pains de sucre baignant dans une légère brume et le trafic des bateaux dans la baie.
Les jonques à voile ont maintenant disparu du paysage, remplacées par les jonques à moteur plus rapides mais plus polluantes aussi ! Cependant elles gardent toutes leurs voiles pour la décoration et elles sont hissées pour le décor et la photo.
Mais revenons à notre balade : nous bifurquons sur la gauche, dans une ruelle qui devient de plus en plus étroite et lugubre. Nous nous retrouvons alors dans un enchevêtrement indescriptible de baraques d’où sortent pêle-mêle poulets, cochons, chiens, hommes, femmes enfants. Au milieu du chemin coule le caniveau récupérant tous les immondices. Le coin est infesté de moustiques.
Nous nous retrouvons bientôt au cœur du marché couvert que nous avions pris au début pour un bidonville. Nous voulions de l’authentique, nous sommes en plein dedans. C’est certainement le marché le plus sale que nous ayons vu durant tout notre séjour. Mais cela valait quand même le coup d’œil ! Il est certain qu’à plus ou moins long terme il est condamné à la destruction.
Il est 18h quand nous arrivons à notre hotel, au moment même du coucher du soleil.
Le soir, nous dînons en ville et coucher à 21h.
A suivre…
D'autres photos ICI.
05:50 Publié dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note
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